8 mai 2019 – Organisation de la résistance contre la fusion des hôpitaux de Manosque, Banon et Forcalquier

Une première réunion de travail s’est tenue le vendredi 3 mai au soir à Reillanne afin de rassembler toutes les forces progressistes (collectifs, associations, politiques, syndicats…) s’étant positionnées contre le processus de fusion en cours des hôpitaux de Manosque, Banon et Forcalquier mais également pour la défense des services publics. Un plan de travail pour les prochaines semaines se construit.


Pour voir la vidéo, CLIQUER CI-DESSOUS :

4 mai 2019 – Stoppons tous ensemble les vrais casseurs des hôpitaux et des services publics !

Jamais le gouvernement n’avait semblé aussi soucieux de la préservation de l’hôpital qu’en ce soir du 1er Mai. Pendant toute la soirée et dans la matinée, le ministre de l’intérieur Christophe Castaner, la ministre de la santé Agnès Buzyn et la direction de l’AP-HP ont assuré que l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière avait été « attaqué » par des manifestants violents, que des soignants avaient été « agressés » et que « nos forces de l’ordre » avaient « sauvé le service de réanimation ». C’était un mensonge du pouvoir, ainsi que certains médias indépendants l’ont documenté (oui, il y en a encore un peu), ainsi que de nombreux témoignages de soignants et vidéos sur les réseaux sociaux.

Ces différents éléments et enquêtes démontrent qu’il n’en a rien été : les « attaquants violents » menaçant l’hôpital public étaient en fait quelques dizaines de manifestants essayant d’échapper aux gaz lacrymogènes, poursuivis selon la doctrine sécuritaire du nouveau préfet Lallement, jusque dans les jardins de l’hôpital par une escouade de CRS et de « voltigeurs ». Aucune dégradation n’a été commise. Certains ont été frappés par des policiers et placés en garde à vue avant d’être tous relâchés, sans poursuite, après 24 heures.

Le rôle des principaux médias dans cet épisode est scandaleux pour la plupart d’entre eux ayant choisi de faire tourner en boucle la version gouvernementale, même en connaissance de cause.

Ce mensonge assumé marque une nouvelle escalade dans la stratégie du gouvernement, assumant délibérément la dégradation de la parole et de la chose publique, mettant à mal les relations avec les syndicats. Car au-delà de son caractère dynamique et loin d’être résigné, ce 1er Mai fut aussi marqué par un fait inédit : les forces syndicales qui défilaient ont été attaquées par les forces de l’ordre. « Cela ne nous était jamais arrivé auparavant », expliquent ensemble la CGT, FO, la FSU et Solidaires.

Avant la visite d’Agnès Buzyn à la Pitié-Salpêtrière le 2 mai, la direction de l’AP-HP a exigé que les banderoles signalant la grève des services d’urgence de l’hôpital soient décrochées. Dix-sept services d’urgence sur vingt-cinq à Paris sont en grève depuis plusieurs semaines pour dénoncer un manque de moyens matériels et humains. La grève est en train de s’étendre dans toute la France.

Lors de sa conférence du 25 avril, Emmanuel Macron a promis qu’il n’y aurait plus de fermetures d’hôpitaux jusqu’à la fin de son mandat, sans revenir pourtant sur la politique d’austérité imposée à l’hôpital public. Pas de fermeture d’hôpital peut être, mais des fermetures de services, les uns derrière les autres : maternités, chirurgies, pédiatries, urgences… une atrophie systématique qui conduit à l’asphyxie programmée de l’hôpital public. « Un assassinat du territoire », dénoncent de nombreux élus sur le terrain. Dans nos territoires, par exemple, il faut faire de plus en plus de route pour atteindre la maternité la plus proche. Les accouchements réalisés dans des conditions catastrophiques se multiplient. Ces situations de mise en danger des femmes se retrouvent désormais partout en France, au fur et à mesure que les hôpitaux de proximité ferment.

C’est sur cette casse de l’hôpital public, bien plus réelle que des casseurs d’hôpital fantasmé, que l’on aimerait entendre le gouvernement.


Mobilisons nous massivement le 9 mai pour la défense des services publics et imposer d’autres choix de société !

VIDEO – CLIQUER CI-DESSOUS :

La France, le pays des lumières en panne d’électricité ? Voici un journaliste qui sort du lot, apporte son rayon de lumière mais aussi de courage rendant mal à l’aise tous les autres « journalistes » sur le plateau qui voudraient bien rapidement changer de sujet.

29 avril 2019 – La colère grandit, les luttes aussi – Rassemblements du 1er Mai

Notre Dame, 1 milliard de promesses de dons

La flèche de la Cathédrale Notre Dame de Paris s’effondre, le monde entier est en émoi, choqué de voir notre patrimoine historique partir en fumée.

Nous aussi nous sommes attristés !
Mais nous le sommes beaucoup plus encore, énormément plus encore concernant l’édifice de la biodiversité qui est lui aussi en train de s’écrouler au même moment ! Cela mériterait aussi une édition spéciale sur toutes les chaines d’information. Cependant, nous n’avons pas le même degré de passion et d’attachement au patrimoine vivant.

Sur chaque grand média, nous entendons parler de reconstruction, de moyens qu’il va falloir massivement déployer pour rebâtir notre Cathédrale. Pourtant, pour ce qui est des espèces vivantes, une fois que celles-ci disparaitront…on pourra tirer le rideau ! Nous sommes d’accord pour préserver notre patrimoine au sens large, ayons le même attachement pour la biodiversité qui s’effrite à vu d’œil tous les jours et dont nous avons tous besoin pour survivre.

Nous sommes également beaucoup plus attristés par l’effondrement de la place de l’humain dans notre société et des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader à un rythme très alarmant aussi ! Tous les signaux sont dans le rouge !

Là aussi, cela mériterait une édition spéciale sur toutes les chaines d’information relatif à notre patrimoine social qui part en fumée (droits, protection sociale, services publics, emplois, retraite, prise en charge des enfants en difficulté, prise en charge des malades, prise en charge des personnes en fin de vie…).

Et que dire des lanceurs d’alerte qui non seulement ne sont pas protégés mais en plus sont traités comme des criminels alors qu’ils devraient être décorés ! Il faut que les citoyens soient transparents et montrent patte blanche, mais pour les puissants, pour le pouvoir, demander leur transparence peut conduire en prison ou à rester enfermer dans une chambre pendant des années dans une ambassade.

D’ailleurs on assiste à un effondrement de la vérité ! On a de moins en moins de vérités des politiques, et on a des médias qui se soucient de moins en moins de la vérité.

Face à tant d’effondrements, il nous faut travailler à la reconstruction, tous ensemble, au travers de chaque prise de conscience, de chaque acte de résistance, chaque lutte, chaque mobilisation !

Nous avons besoin de remettre debout les principaux édifices de la République !
Face à un monde du chacun pour soi, opposons leur un monde du tous ensemble !

Face au pessimisme du constat dans lequel ils veulent nous enfermer, opposons leur l’optimisme de notre volonté et de notre détermination !

A travers la multiplication des luttes, comme au sein des hôpitaux de Paris actuellement où 17 services d’Urgences sur 21 sont en grève.

Les 1er et 9 mai seront aussi l’occasion de porter haut et fort notre colère comme la nécessité d’un changement de cap radical !
Ci-joint le tract pour le 1er mai avec les dates et heures de rassemblements.

Bonnes luttes !!!

Tract pour le 1er mai 2019