9 avril 2018 – CHU de Grenoble : la fin de l’omerta

Deux ans d’enquête pour comprendre ce qui se passe dans nos hôpitaux publics au bord de l’implosion.
Maltraitance institutionnelle, souffrance des soignants, suicides, burn-out, mise en danger des patients, telles sont les conséquences des politiques menées à l’hôpital public.
Ce premier épisode est un focus consacré au CHU de Grenoble suite au suicide d’un brillant neurochirurgien, des burn-out de deux endocrino-pédiatres et de situations de harcèlement mises en lumière dans le rapport du médiateur national Edouard Couty, dépêché sur place à la demande de la ministre de la santé, Agnès Buzyn.

Les lois successives 35h, T2A, HPST et bientôt les GHT ont pour objectif une meilleure « efficience » de l’hôpital public considéré comme une entreprise. Quelle politique publique de santé pour quel objectif à terme ?
Allons-nous vers une disparition programmée du service public de santé ?

Une web-série documentaire réalisée par Bernard Nicolas et Caroline Chaumet produite grâce au crowdfunding (financement participatif)


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8 avril 2018 – Hôpital : alerte sur les conditions de travail

Avec Malika Belarbi, aide-soignante en Ehpad public en Île-de-France et syndicaliste CGT, François Braun, président de Samu-Urgences de France,
Jean-Charles Faivre-Pierret, directeur général du centre hospitalier de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or,
Philippe Halimi, président de l’Association nationale Jean-Louis-Mégnien, auteur d’« Hôpitaux en détresse, Patients en danger. Arrêtez le massacre ! » (Flammarion)
et Antoine Liegeois, infirmier en réanimation,
Mediapart Live se penche sur les différentes alertes qui témoignent d’un système de soins proche de la rupture.


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4 avril 2018 – Le journal de l’UD CGT 04 du mois de mars 2018

937. Sommaire journal UD CGT 04


Sommaire :

Page 1 : Edito de Sylvain Moretti

Page 2 : Mobilisation du 22 mars : à Digne et dans toute la France

Page 3 : Mobilisation des retraités du 15 mars

Page 4 : Mobilisation des EHPAD et rencontre avec la Députée Domeizel

Page 5 : Débat public du 12 mars à Digne animé par Christope Prudhomme

Page 6 : Cheminots, Cheminotes : la bataille est lancée !

Page 7 : Actualité des collectifs (gare de la Brillanne, services publics, CAPER 04)

Page 8 : Réunion publique du 7 avril à Volx sur le CETA

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30 mars 2018 – Bonjour, je voudrais savoir quelles sont les règles pour un temps partiel thérapeutique ?

Question réponse FPH hôpital

Bonjour,
Avant janvier 2017, un temps partiel thérapeutique pouvait être attribué après un délai de 6 mois consécutifs de maladie, et après avis du comité médical compétent.

Désormais, depuis l’Ordonnance 2017-53 du 19 janvier 2017, il est stipulé :
Après un congé de maladie, un congé de longue maladie ou un congé de longue durée, les fonctionnaires peuvent être autorisés à accomplir un service à temps partiel pour raison thérapeutique, accordé pour une période de trois mois, renouvelable dans la limite d’un an pour une même affection. La notion des 6 mois a été supprimée.

>> Donc, Est supprimée la notion de 6 mois consécutifs d’arrêt : disposition plus avantageuse pour les agents dans la mesure par exemple où un agent s’est cassé la jambe, il n’a pas besoin de s’arrêter 6 mois, peut être que 3 mois suffisent. Cependant, cet agent a besoin de rééducation qui peuvent lui prendre une demi-journée par semaine. Avant, l’agent ne pouvait pas demander un temps partiel thérapeutique dans ce cas là. Maintenant, c’est possible.

>> On a enlevé l’avis du comité médical compétent.
Ça ne passe plus en commission de réforme.
Donc moins de pouvoir au CAP (avec PPCR), moins de pouvoir aux commissions de réforme (Ordonnance du CPA)…

>> Nouvelle Procédure :
La demande d’autorisation de travailler à temps partiel pour raison thérapeutique est présentée par le fonctionnaire accompagnée d’un certificat médical établi par son médecin traitant. Elle est accordée après avis favorable concordant du médecin agréé par l’administration. Donc, l’établissement va devoir payer une consultation d’un médecin agréé (c’est obligatoire), qui va valider ou invalider la décision du médecin traitant.
Ensuite, lorsque les avis du médecin traitant et du médecin agréé ne sont pas concordants, le comité médical compétent ou la commission de réforme compétente est saisi.

Exemple :
– Au bout de deux mois de maladie, l’agent demande un temps partiel thérapeutique.
– Un mois après, il a une consultation chez le médecin agréé qui n’est pas d’accord avec la décision du médecin traitant.
– Encore 2 ou 3 mois après, le dossier passe en commission de réforme.
Que devient l’agent sur cette période ? Pas de précision sur cette période là dans ce texte. Pour le moment, il y a un vide juridique à ce niveau là.

Cependant, il y a une règle qui précise que les agents ne peuvent pas pâtir d’une lenteur de l’administration.

Ainsi par exemple, le Décret 2011-1245 du 5 octobre 2011 précise que tant que nous n’avons pas la décision du comité médical, il faut maintenir l’agent dans sa précédente position.

Cela signifie que si l’agent est en congé longue maladie à demi-traitement, alors tant que nous n’avons pas la décision du comité médical, il doit être maintenu en demi-traitement sans qu’il est à justifier de son absence.