17 novembre 2016 – Question sur la formation professionnelle : le financement des études promotionnelles

Question réponse sur la maladie et la retraite CGT

La question qui nous a été posée :

« Je viens de terminer mes études IDE (3 ans), je viens de commencer en service, et je me rends compte que ce métier n’est pas fait pour moi (notamment dans la pratique). Je voudrais revenir à mon ancien grade d’OPQ. Va-t-on me demander de rembourser le financement de mes études (100 000 euros) ? »

Notre réponse :

« Cela pose, dans un premier temps, la question de la nouvelle formation d’infirmier(e). Avant, nous étions sur de la mise en situation professionnelle. Avec l’universitarisation, cela a évolué vers beaucoup plus de théorie. Les élèves sont plus formatés intellectuellement qu’en termes de pratique. Nous voyons de plus en plus d’élèves, et même d’établissements, se plaindre de ces nouvelles études.

Ensuite, pour en revenir à la réglementation en vigueur, l’engagement de servir débute à compter de la réussite au diplôme et non de la date de stagiairisation comme de nombreux agents le pensent souvent.

Pour les études IDE, il y a un engagement de servir de 5 ans. Mais l’agent peut très bien le réaliser en tant qu’OPQ. Donc, si tu restes dans ton établissement dans ton ancien grade, tu ne dois pas d’argent, seulement un engagement de servir.

Conformément à la règlementation concernant l’engagement de servir au titre des Etudes Promotionnelles, l’article 9 du décret n° 2008-824 du 21/08/2008 indique « Lorsque, à l’issue d’une formation prévue au 4° de l’article 1er, l’agent qui a été rémunéré pendant sa formation obtient l’un des certificats ou diplômes lui donnant accès aux corps, grades, ou emplois mentionnés par arrêté du ministre chargé de la santé, est tenu de servir dans un des établissements énumérés à l’article 2 de la loi du 9/01/1986, pendant une durée égale au triple de celle de la formation, dans la limite de cinq ans maximum à compter de l’obtention de ce diplôme … ».

En conséquence, c’est uniquement dans le cas où l’agent quitterait la fonction publique hospitalière qu’il se doit de rembourser à l’établissement la charge financière afférente à sa formation d’IDE dans le cadre de sa formation EP. »

10 novembre 2016 – Quelques articles de presse et vidéos sur les manifs du 8 novembre dans la région

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* Ci-joint l’article du journal national l’Humanité où des collègues CGT de notre région ont été interrogés : CLIQUER ICI

* Ci-joint le lien pour consulter les articles et vidéos sur la Manif du 8 novembre à Marseille. Vous en profiterez également pour découvrir le nouveau site des syndicats CGT de l’APHM : CLIQUER ICI

* Ci-joint l’article du journal Nice-Matin sur la manif à Nice : CLIQUER ICI

* Ci-joint l’article du journal La Marseillaise sur les manif de Digne, Toulon et Avignon : CLIQUER ICI

* Ci-joint la vidéo du journal de France 3 à Toulon (à partir de 2 minutes 52s) : CLIQUER ICI

* Ci-joint la vidéo du journal de France 3 à Nice (à partir de 1 minute 30s) : CLIQUER ICI

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4 novembre 2016 – Le journal de l’UD CGT 04 du mois d’octobre 2016

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Sommaire :

Pages 1 à 4 : Elections salariés des TPE

Page 5 : Conseil Régional PACA : la CGT porte la voix des salariés et ne négocie aucun recul Social + Rassemblement à Digne pour la défense des Libertés syndicales

Page 6 : Journée d’étude sur le programme économique du FN (Interview de Gilles Fournel)

Page 7 : Grève et mobilisation du 8 novembre (Interview de Cédric Volait)

Page 8 : Note de lecture

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29 octobre 2016 – Rassemblement le mardi 8 novembre à 11h00 devant la Préfecture de Digne les Bains

La situation de la famille Duranton à Reillane est assez révélatrice du mépris des pouvoirs publics vis à vis des citoyens. Leur fille Mathilde, 22 ans, handicapée, porteuse d’une maladie dégénérative, une encéphalomyopathie mitochondriale, attend depuis 4 ans une place dans un lieu de vie dédié aux adultes handicapés, une Maison d’Accueil Spécialisée. c’est purement scandaleux !

Les domaines de la santé, du médico-social, du social et plus globalement de l’ensemble de la protection sociale (CAF, Sécu, Pôle Emploi, CARSAT…) connaissent une montée en puissance des attaques qui leur sont portées, et tout particulièrement dans le 04 où les populations sont considérés comme des sous-citoyens.

Leurs attaques avancent sur deux jambes. La première porte le nom de restructurations à outrance, la seconde jambe celle de coupes budgétaires à répétition et inhumaines. Dans ce cadre, le service rendu aux usagers ou les conditions de travail ne sont que de simples variables d’ajustement. Mieux vaut aujourd’hui ne pas être gravement malades quand on habite dans le 04, mieux vaut de ne pas être âgé, mieux vaut ne pas avoir besoin d’un ophtalmologiste, mieux vaut ne pas avoir de problèmes d’handicap, mieux vaut ne pas perdre son emploi…

Pourtant, cela ne leur suffit pas puisqu’ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure. La mise en place des GHT (groupements hospitaliers de territoire) comme le projet de loi de financement de la sécurité sociale qui sera voté le 20 novembre sont de véritables insultes aux populations et montrent clairement leur volonté de durcir le ton et d’en finir avec notre système de protection sociale qui était l’un des meilleurs du monde il y a encore quelques années.

La riposte doit également monter d’un ton !
Face à cette attaque globale, la riposte doit être globale !
Santé, Social, Organismes sociaux…nous sommes tous dans le même bateau. Cela ne concerne pas que les professionnels mais bien l’ensemble des citoyens qui financent le système et en sont également usagers.

Nous devons agir systématiquement de manière concrète et percutante !
Un nouveau processus de lutte se met en place, la première étape est le 8 novembre, il ne faut pas le rater. Dans chaque département de la région des actions sont prévues.

Nous exigeons que la priorité soit donnée au budget de la sécurité sociale afin de satisfaire aux besoins de la population en matière d’accès aux soins et aux services sociaux.

En conséquence, la journée de grève nationale du 8 novembre (à l’appel des syndicats CGT, FO et SUD) marque le début d’une bataille qui est partie pour durer dans le temps. C’est par la grève et la manifestation qu’on pourra les faire reculer et faire avancer nos propositions.

    NOUS COMPTONS SUR LA PRESENCE DE CHACUN
    LE MARDI 8 NOVEMBRE A 11H00
    RASSEMBLEMENT DEVANT LA PREFECTURE
    A DIGNE LES BAINS

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27 octobre 2016 – Les richesses existent pour se soigner tous

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Le débat parlementaire sur le financement de la sécurité sociale est engagé.

La ministre de la santé s’est donnée pour feuille de route de réduire le déficit de la sécu et cela au détriment de la santé des populations.

Pour les prochaines années, ce sont d’ores et déjà 22000 suppressions d’emplois qui sont programmées dans les hôpitaux, 16000 lits directement menacés. Les fermetures de services vont s’accélérer avec la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire, outils de « rationalisation » des moyens. Cela va profondément modifier le paysage hospitalier de demain en rayant de la carte un certain nombre d’hôpitaux de proximité… un impact direct sur toute la population.

Ce n’est pas sans conséquences sur la qualité du travail des personnels de santé et de la Sécurité Sociale, soumis à un harcèlement permanent pour tenir les objectifs financiers fixés par la Ministre. Concrètement on assiste à une dégradation des conditions de travail, de la qualité des soins pour les patients. De plus en plus les personnels, des équipes entières ont le sentiment de ne pas faire correctement leur travail, ce qui provoque une frustration amenant beaucoup de détresses professionnelles provoquant même des suicides.

La politique du gouvernement n’est pas acceptable et doit être confrontée à la réalité :

Des malades qui restent des heures voire des jours aux urgences faute de lits, … des malades obligés de faire plusieurs heures de route chaque jour pour leurs séances de radiothérapie, des malades amenés à rentrer chez eux avant d’être rétablis pour libérer la place….

Aujourd’hui, il devient fréquent de ne plus pouvoir se faire soigner à l’hôpital public, de renoncer aux soins parce qu’ils sont trop couteux et que la malheureuse mutuelle ne fait pas l’affaire car on l’a pris en fonction de ses moyens et pas de ses besoins…sachant que certains n’en n’ont même pas.

Il est temps d’agir :

Nous avons besoin de maternités, de services d’urgences, d’hôpitaux de proximité avec des personnels en nombre suffisants, formés et en capacité de prendre soins des malades.

Il faut supprimer les dépassements d’honoraires, la rémunération à l’acte, les franchises médicales et instaurer un niveau de remboursement intégral des frais de santé.

Il faut développer une politique de prévention solide et durable en commençant par la lutte contre le mal travail.

Il faut prendre des mesures rapides pour permettre une couverture médicale sur l’ensemble du territoire même dans les zones les plus reculées où les plus modestes avec le développement de centres de santé publics, pluridisciplinaires.

Le droit à la santé pour tous est un droit fondamental, il faut faire des dépenses de santé une priorité, notre pays en a les moyens… Nous le réaffirmons, c’est une question de choix politique, de justice et d’égalité.

300 milliards de dividendes ont été versées aux actionnaires l’an dernier alors que dans le même temps c’est 230 milliards d’argent public qui sont donnés aux entreprises (exonérations cotisations, crédits d’impôts recherche, pacte de responsabilité…). La CGT ne cessera d’exiger une autre répartition des richesses, pour plus de justice sociale.

Les salariés du secteur de la santé et des organismes sociaux sont appelés à se mobiliser le 8 novembre prochain.

La CGT appelle l’ensemble de ses organisations à créer les conditions de la réussite de cette mobilisation, le droit à la santé doit être un droit pour tous les salariés, pour toute la population de ce pays,

Tous ensemble, mobilisons-nous le 8 novembre partout en France.

Déclaration Confédérale
Montreuil le 25 octobre 2016.

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