30 septembre 2016 – Le journal de l’UD CGT 04 du mois de septembre 2016

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Sommaire :

Page 1 : Edito d’Alain Bard

Page 2 : Quelques dates importantes (100 ans de Saint-Auban, Défense de la Poste, DLAJ…)

Page 3 : Mobilisation du 15 septembre contre la loi El Khomri

Page 4 : Fête de la CGT du 3 septembre

Page 5 : Comité départemental du 13 septembre : Interview d’Aurore Porthé

Page 6 : Campagne sur les 32h00 : Interview de Didier Turrini

Page 7 : Initiative avec les Fralib du 1er octobre

Page 8 : La Sociale – Projection et débat avec Alain Barthe

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13 septembre 2016 – Tous ensemble le 15 septembre à 11h00 à Digne-les-Bains

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Il est important de se mobiliser le 15 septembre bien entendu dans un premier temps contre la Loi El Khomri qui est une loi illégitime (basée sur une imposture électorale, basée aussi sur l’utilisation du 49.3 méprisant au plus haut point la volonté générale) mais également une loi inefficace (la voie de la baisse « du coût du travail » ces dernières années a conduit à 700 000 chômeurs de plus depuis 2012 et à une dégradation importante des conditions de travail).

Mais, il nous semble important de faire également le lien avec notre secteur d’activité et les GHT qui font partie d’une politique et d’une stratégie plus globale. Les GHT, qui constituent le vrai visage de la Loi Touraine, ont pour but de passer à la vitesse supérieure en termes de restructurations hospitalières, fermeture de services et d’établissements ou encore de suppressions d’emplois.

Le syndicat CGT de l’hôpital de Manosque appelle les salariés, et plus globalement les citoyens à se mobiliser le 15 septembre : RDV à 11h00 à la manif à Digne, place Général de Gaulle.

2 septembre 2016 – Un mauvais projet de loi devient une mauvaise loi ! (Déclaration commune CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL)

La loi Travail n’est pas bonne pour les salarié-e-s et les jeunes. Elle ne le sera pas non plus pour l’économie du pays. Alors que le chômage et la précarité augmentent, en affaiblissant les conventions collectives au profit des accords d’entreprise, cette loi accroît la concurrence entre les entreprises poussant à l’alignement sur le « moins offrant » pour les salariés. Cette logique de dumping social va engendrer davantage de flexibilité et de précarité et remettre en cause nombre d’acquis sociaux.

Cette loi contrevient aux conventions 87, 98 et 158 de l’Organisation Internationale du Travail relatives à la négociation collective, aux libertés syndicales et aux licenciements.

Les organisations syndicales étudient tous les recours et moyens juridiques possibles pour s’opposer à la mise en œuvre de la loi Travail.

L’emploi, les salaires et les conditions de travail restent des préoccupations majeures pour les citoyen-ne-s.
Le chômage et la précarité sont des fléaux pour notre pays. Les créations d’emplois, dans le privé comme dans le public, sont pourtant nécessaires pour répondre aux besoins de toute la société. La stabilité et la qualité des emplois sont non seulement gage de progrès social et de qualité de vie pour les salarié-e-s et les jeunes, mais sont aussi un facteur essentiel de création d’emplois. La loi Travail tourne le dos à cet enjeu ! Tous les pays qui ont fait l’expérience d’une telle réforme du droit du travail (Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Allemagne) en mesurent aujourd’hui les conséquences néfastes.

Affaiblir le code du travail, c’est affaiblir les droits de tous les salarié-e-s !

Il est clair qu’à terme la fonction publique sera aussi concernée car nombre de règles statutaires relève de la transposition de dispositions du code du travail (dialogue social, respect de la hiérarchie des normes et des droits collectifs, temps de travail, etc.).

C’est pourquoi nos organisations continueront à mener tous les débats nécessaires avec les salarié-e-s et les jeunes pour, à l’inverse de cette loi, promouvoir d’autres propositions, obtenir son abrogation et gagner de nouveaux droits pour toutes et tous.

Pendant l’été, de nombreuses initiatives locales se sont développées et la carte postale au Président de la République a été largement utilisée. Comme nous l’avons écrit au Président de la République, «on se retrouve à la rentrée…», notamment sur les meetings et débats unitaires déjà programmés.

Les organisations dénoncent les faits de répression dont sont aujourd’hui victimes des militant-e-s syndicaux-ales, des jeunes, des salarié-e-s et des agents publics.

Les organisations syndicales de salarié-e-s et de jeunesse CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL appellent les salarié-e-s, privé-e-s d’emploi, étudiant-e-s, lycéen-ne-s, retraité-e-s à se mobiliser massivement pour réussir la journée d’actions du 15 septembre contre la loi Travail, selon des modalités décidées localement (rassemblements, manifestations, grèves, etc…), pour obtenir l’abrogation de cette loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

1er septembre 2016 – Le journal de l’UD CGT 04 de juillet – août 2016

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Sommaire :

Page 1 : Edito

Page 2 : Distribution de fin août + Comité départemental du 13 septembre

Page 3 : Mobilisation à Colas, interview de Roland Brun

Pages 4 et 5 : Fête de la CGT du 3 septembre à Château-Arnoux / Saint-Auban

Page 6 : Le combat continue à Porte Accueil Sainte-Tulle + Rapport IGAS sur les 35h00

Page 7 : La Poste de Saint-Auban menacée, interview de Bernard Carmona

Page 8 : La caravane des saisonniers a fait escale aux Mées et à la Brillanne

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5 août 2016 – La CGT Santé 04 interpelle par courrier les 9 Présidents des Conseils de surveillance du GHT 04

Les hôpitaux dans le viseur GHT

Monsieur XXX,

Ce courrier destiné aux présidents des conseils de surveillance des neuf établissements de santé du GHT 04 (Digne, Manosque, Banon, Barcelonnette, Castellane, Forcalquier, Les Mées, Riez, et Seyne les Alpes) deviendra, dès réception par les intéressés, une lettre ouverte aux Populations.

Alors que les syndicats luttent tous les jours aux cotés des professionnels pour assurer un service public de qualité et de proximité, la politique générale de santé avance, à coup de plans de retour à l’équilibre et de nouveaux dispositifs, avec quelques grands principes : centralisation du pouvoir, mutualisation, mobilité du personnel et restrictions budgétaires.

C’est dans ce contexte qu’une énième réforme voit le jour ; La Loi Touraine de janvier 2016 avec comme dispositif phare les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT). De profonds changements se préparent dans l’organisation hospitalière, peut être les plus importants depuis 1945.

Les premiers textes sortis ne laissent qu’une place marginale à la parole et l’implication des élus locaux alors que le ministère de la santé avait prévu une implication de l’ensemble des acteurs dans la co-construction d’une offre de soins sécurisée, de qualité et de proximité. C’est particulièrement regrettable quand on sait qu’un établissement de santé revêt une place majeure avec des impacts forts en termes d’aménagement du territoire et d’emplois sur une commune. Il occupe aussi une position centrale comme symbole d’une solidarité désirée par les citoyens.

Cette nouvelle réforme vise à l’adaptation de notre système de santé aux économies décrétées par le tandem Hollande-Valls via le pacte de responsabilité et la loi de financement de la sécurité sociale dans le cadre des injonctions de Bruxelles. Elle est liée aux réformes territoriales que subissent les communes avec la baisse des dotations.
Il s’agit en effet de réaliser 10 milliards d’économies sur la protection sociale dont 3 milliards d’ici 2017 sur les seuls hôpitaux publics. Les premiers chiffres émanant de la DGOS (Direction générale de l’Offre de Soins) font état de 22 000 suppressions de postes et 16 000 suppressions de lits sur le territoire national sur 3 ans. L’un des outils phares pour atteindre ces objectifs est le GHT avec notamment des fusions, fermetures, mutualisations, abandons de projets…
Toutes les réformes hospitalières, n’ont ni permis de stabiliser la situation financière des hôpitaux et plus généralement celle de la sécurité sociale ni permis de réduire la « fuite des patients  » vers d’autres établissements notamment ceux du privé comme l’escomptait la CHT (communauté hospitalière de territoire) du pays provençal.
Par contre de nombreux indicateurs nous font tirer la sonnette d’alarme comme l’augmentation importante des délais de prises en charge, l’augmentation des déserts médicaux, le renoncement aux soins par les plus démunis , l’éloignement famille / patients, ou encore la forte dégradation des conditions de travail des professionnels de santé.

Concrètement sur le département des Alpes de Haute Provence, nous commençons à voir les effets néfastes de ce dispositif puisque que nous assistons à :
* une mise en concurrence des Centres Hospitaliers de Digne et Manosque (et donc de leurs personnels) favorisée par des élus ambitionnant l’hôpital référent sur leur commune,
* des bruits insistant sur de possibles fermetures de services liés à la concentration de certaines activités (viscérale, orthopédie, pédiatrie-maternité, …) sur 1 seul établissement (dans un premier temps) aux prétextes fallacieux soit de manque de rentabilité, soit de difficultés de recrutement de spécialistes,
* pour ce qui est des 7 hôpitaux locaux du GHT départemental, des éléments convergeant circulant sur la fermeture de lits de SSR notamment aux Mées et sur des projets de fusion sont à prendre très au sérieux.

De plus, on voit une volonté de diminuer les DMS (Durée Moyenne de Séjour) et de développer l’ambulatoire, mais avant de mettre en place de telles politiques de santé, nous aurions besoin d’une médecine de ville adaptée, de plus de liens avec l’hôpital, et de développer les centres de santé.

S’il doit y avoir une réorganisation des soins elle ne peut se faire sans l’ambition d’un réel financement de la sécurité sociale. Elle doit surtout inclure une véritable réflexion sur la formation et la répartition géographique des médecins et spécialistes.

Créer des GHT sans que ne soit rediscutée la médecine de ville et rurale, le quadrillage géographique, la répartition géographique des professionnels de santé qui pourraient garantir un accès à la prévention, aux soins à égalité de droit des citoyens et avec une continuité jour/nuit, fin de semaine et jour férié, ne peut que conduire à l’aggravation de la situation. Mutualiser la misère n’a jamais fait beaucoup progresser.

Il nous faut améliorer l’attractivité des emplois dans les zones à faible densité de population. Dans certains pays, il y a obligation d’aller là ou il y des manques. En France, il faudrait envisager qu’une fois diplômés les médecins rendent 3 ans ou 5 ans par exemple à la collectivité. Nous ne pouvons pas nous limiter qu’à l’incitatif. C’est pour cela, que dans un premier temps, il faudrait redéfinir la mutualisation des équipes médicales entre site de référence et site de proximité (équipes départementales et régionales).

Enfin, il est important de réaliser « un point zéro » au 1er juillet 2016 en recensant les établissements, les services, les lits, les autorisations, les effectifs du département (dont le taux de contractuels) afin de savoir exactement d’où nous partons. Ensuite, nous aurons besoin de l’implication de tous les acteurs locaux afin de maintenir et renforcer l’accès aux soins et une prise en charge de qualité des citoyens du département.

Sachant pouvoir compter sur votre intervention déterminée pour empêcher cette opération de démantèlement de nos hôpitaux du 04 et restant à votre disposition pour tout échange à ce sujet, je vous prie de recevoir, Monsieur XXX, mes sincères salutations

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