10 mars 2016 – Bonjour, je souhaiterais savoir si j’ai droit à des jours d’absence pour conclure un PACS ?

Question réponse sur la maladie et la retraite CGT

Les fonctionnaires bénéficient d’autorisations exceptionnelles d’absence pour des évènements familiaux (article 45-6° de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986). Le PACS rentre dans ce cadre. Ainsi, la circulaire DHOS/P 1 n° 2001-507 du 23 octobre 2001 et la circulaire n° 002874 du 07 mai 2001 relative aux autorisations exceptionnelles d’absence et au pacte civil de solidarité précisent qu’ « il convient de prendre en compte les demandes d’autorisation spéciale d’absence formulées par les agents publics partenaires d’un PACS dans les mêmes conditions que celles prévues pour les agents mariés par l’instruction n° 7 du 23 mars 1950 relative aux congés annuels et aux autorisations exceptionnelles d’absence. »

Les agents publics pourront donc se voir accorder, à l’occasion de la conclusion d’un PACS, un maximum de cinq jours ouvrables, et en cas de décès ou de maladie très grave de la personne liée par un PACS, un maximum de trois jours ouvrables, sous réserve
de l’intérêt du service.

Les textes précisent que les demandes d’autorisations exceptionnelles au titre d’un PACS, doivent être prises en compte dans les mêmes conditions que celles relatives au mariage de l’agent intéressé. En outre, il est possible de cumuler plusieurs absences exceptionnelles pour motif familial même après avoir conclu un PACS. Dès lors, l’agent a la possibilité de bénéficier de 5 autres jours ouvrables d’absence au titre de son mariage, postérieurement à ceux obtenus quelques mois plus tôt au titre de la conclusion d’un PACS.

8 mars 2016 – Bonjour, je voudrais savoir si je peux consulter mon dossier administratif et quel en est le contenu ?

Question réponse dossier administratif

Les agents ont la possibilité de demander la consultation de leur dossier individuel.

Tout fonctionnaire a accès à son dossier individuel dans les conditions définies par la loi. (loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires – article 18)

Le droit de toute personne à l’information est précisé et garanti par les dispositions des chapitres Ier, III et IV du présent titre en ce qui concerne la liberté d’accès aux documents administratifs. Sont considérés comme documents administratifs, au sens des chapitres Ier, III et IV du présent titre, quels que soient leur date, leur lieu de conservation, leur forme et leur support, les documents produits ou reçus, dans le cadre de leur mission de service public, par l’Etat, les collectivités territoriales ainsi que par les autres personnes de droit public ou les personnes de droit privé chargées d’une telle mission. Constituent de tels documents notamment les dossiers, rapports, études, comptes rendus, procès-verbaux, statistiques, directives, instructions, circulaires, notes et réponses ministérielles, correspondances, avis, prévisions et décisions. (loi n°78-753 du 17 juillet 1978 – article 1)

L’accès aux documents administratifs s’exerce, au choix du demandeur et dans la limite des possibilités techniques de l’administration :
a) Par consultation gratuite sur place, sauf si la préservation du document ne le permet pas
b) Sous réserve que la reproduction ne nuise pas à la conservation du document, par la délivrance d’une copie sur un support identique à celui utilisé par l’administration ou compatible avec celui-ci et aux frais du demandeur, sans que ces frais puissent excéder le coût de cette reproduction, dans des conditions prévues par décret
c) Par courrier électronique et sans frais lorsque le document est disponible sous forme électronique. (loi du 17 juillet 1978 – article 4)

Ensuite, l’article 18 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires précise que le dossier du fonctionnaire doit comporter toutes les pièces intéressant la situation administrative de l’intéressé, enregistrées, numérotées et classées sans discontinuité.
Il ne peut être fait état dans le dossier d’un fonctionnaire, de même que dans tout document administratif, des opinions ou des activités politiques, syndicales, religieuses ou philosophiques de l’intéressé.

Ainsi, le dossier administratif ne doit comprendre que des pièces à usage administratif ou d’origine administrative. Par exemple :

* Les diplômes, les documents liés à l’état civil du fonctionnaire, les extraits de liste d’aptitude à la suite de la réussite à un concours, les arrêtés de nomination, de titularisation et de reclassement, les décisions d’affectation, la notation et les appréciations afférentes, les arrêtés de promotion et de position (mise en disponibilité, détachement…), les documents relatifs à la formation professionnelle et stage…

Il ne rend compte que de la manière de servir de l’agent dans les différents postes où il a exercé ses fonctions.

Ainsi, doivent être retirés tous documents relatifs aux opinions et activités politiques, syndicales religieuses ou philosophiques mais également tout document relatif à la vie privée de l’agent.

Quant au principe d’intangibilité du dossier administratif, il implique que l’administration ne peut pas, à loisir et à l’insu de l’agent, retirer ou ajouter des pièces dans son dossier. En revanche, ce principe n’interdit pas de retirer à la demande de l’agent des documents qui ne peuvent légalement être inclus.

2 mars 2016 – Le journal de l’UD CGT 04 du mois de février 2016

Sommaire UD CGT 04 février 2016 V2


Sommaire :

Pages 1 à 2 : Edito Ghislaine ROUSSEL, SG USD Santé et Action Sociale : 8 MARS 2016 Journée internationale de lutte pour le droit des femmes – «La fatalité ne triomphe
que si l’on y croit»

Pages 2 à 3 : Interview d’Evelyne Mathieu sur la journée d’étude du 3 février à Montreuil contre le sexisme et les violences faites aux femmes sur le lieu de travail

Pages 4 à 5 : Pas de réanimation à Manosque : 20 vies perdues par an – 04 et Haut Var en état d’urgence sanitaire ! – Interview de Jean-François Pellarrey Président du collectif pour une réanimation à Manosque

Page 5 : A la rencontre des saisonniers les 3 et 4 février

Pages 6 à 7 : Et maintenant…la déchéance sociale ! – Un retour au 19ème siècle pour les salariés – Interview de Cédric Volait

Page 7 : Info 51ème congrès de la CGT

Page 8 : Actualités INDECOSA CGT (la régie de l’eau sur Digne et alentours / la situation du logement dans le 04 / l’AG de l’association du 5 avril)

POUR CONSULTER LE JOURNAL, CLIQUER ICI

19 février 2016 – Se syndiquer oui… mais…

La CGT est ouverte à tous les salariés, femmes et hommes, actifs, privés d’emploi et retraités, quels que soient leur statut social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses.

Son but est de défendre avec eux leurs droits et intérêts professionnels, moraux et matériels, sociaux et économiques, individuels et collectifs.

Ceci étant de nombreux salariés se posent des questions quand à leur adhésion ou non à une organisation syndicale. Nous allons tenter d’y apporter quelques réponses.

« Il y a trop de syndicats, je ne sais pas lequel choisir ! »

C’est vrai, c’est une caractéristique française. Mais la CGT recherche toujours l’unité d’action. Ton choix ne doit pas être un frein. À la CGT, ce sont tes idées qui comptent et tu apporteras ta contribution au syndicat.

« Où va l’argent de ma cotisation ? »

L’action collective nécessite des moyens et ta cotisation permet l’expression de la CGT par les tracts, affiches, réunions, formation syndicale…
1% de ton salaire net mensuel permet le financement solidaire des structures de la CGT et ouvre droit à un crédit d’impôt de 66% du montant de la cotisation.
Pour ex : sur une cotisation de 10 € / mois, 6,6 € seront déduits de tes impôts ou te seront remboursés si tu n’es pas imposable, ta cotisation effective est de 3,4€ par mois.

« J’aurai le droit à quoi ? »

D’abord à la liberté d’agir individuellement et collectivement pour faire valoir tes droits sur le code du travail, sur ta convention collective, sur les accords dans ton entreprise, sur ton statut et puis aussi le droit aux informations particulières de nature juridique ou autre.

« Est-ce qu’on m’écoutera ? »

La CGT, ce sont les adhérents qui décident… chacun compte pour un !
Ce sont les propositions de la base qui remontent vers les responsables nationaux et non les directives qui arrivent d’en « haut ».

« Est-ce que j’aurai ma place dans le syndicat ? »

C’est la place que tu auras envie de prendre selon ta disponibilité et ton investissement. Mais sache que tous les salariés ont leur place dans le syndicat !

« Est-ce que je pourrai bénéficier d’une formation ? »

La CGT ambitionne la participation de tous les syndiqués à la formation syndicale dès leur adhésion. Plusieurs types et niveaux de formation de caractère général ou spécifique sont proposés.

« Le patron décide de tout dans la boîte »

Rien n’est inéluctable. On peut faire changer les choses grâce à l’action collective car le syndicat est le lieu naturel pour que les salariés débattent, s’organisent et agissent pour leurs droits et leurs revendications. Être syndiqué, c’est ne plus être isolé !

« Les syndicats sont trop politiciens et loin de mes préoccupations »

La CGT défend les intérêts des salariés qui sont généralement différents de ceux des patrons. Et pour être efficace, il ne faut rien s’interdire : propositions, négociations et luttes. L’action de la CGT n’est pas subordonnée à l’influence de partis politiques ou d’associations. Mais la CGT entend bien représenter les salariés dans la société car ils ont un rôle d’acteur social.

« Temps syndical » ne signifie pas « congé syndical » à la CGT.
Les salariés nous accordent leur confiance en votant pour nous et nous honorons nos mandats avec le plus grand respect de ce choix. C’est pourquoi chaque heure syndicale est une heure de travail.