4 novembre 2015 – Le journal de l’UD CGT 04 du mois d’octobre 2015

Journal UD CGT 04 octobre 2015


Sommaire :

Page 1 : Edito du syndicat CGT de la CPAM 04

Page 2 : Stop Tafta : action du 17 octobre

Page 3 : Stage accueil syndical et juridique + Sauvons la MJC de Saint-Auban

Page 4 : Rassemblements du 8 octobre + La violence ouvrière

Page 5 : Loi santé : la casse continue

Page 6 : Initiatives départementales + Actualité culturelle

Page 7 : Actualité culturelle (suite) + La légende noire du soldat O

Page 8 : La conférence départementale des territoriaux CGT 04

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1er novembre 2015 – Sorti d’ « Alphabet » d’ Erwin Wagenhofer sur notre modèle standardisé d’éducation

Alphabet Erwin Wagenhofer

Après We Feed the World (2005), consacré à la crise alimentaire, et Let’s Make Money (2008), focalisé sur la crise financière, le temps est venu pour le documentariste Erwin Wagenhofer de clore ce qu’il appelle « la Trilogie de l’épuisement », tableau en trois parties d’une société occidentale vidée de ses forces vives et prisonnière d’une pensée économique désuète et mortifère. Avec Alphabet, c’est plus précisément à la crise de l’éducation qu’il s’intéresse.

En effet, après avoir pourfendu avec brio l’économie néolibérale et l’industrie agroalimentaire, Wagenhofer s’attaque dans Alphabet au système scolaire dominant, fondé sur la performance et sur la compétitivité. Il rencontre des chercheurs et des personnalités, dont la plupart s’opposent, comme lui, à l’éducation coercitive.

Alphabet met en cause les systèmes éducatifs, de plus en plus soumis à des objectifs de rentabilité et qui formate les élèves pour en devenir de dociles rouages. L’exemple le plus marquant, car le plus resserré dans le temps, est celui de la Chine où les enfants – généralement uniques – sont soumis à une pression parentale et sociale insoutenable dès leur plus jeune âge. Aucune place pour les activités ludiques et créatrices, l’enfant est sommé de se bourrer le crâne en un gavage qui l’épuise, le préparant à devenir un maillon productif d’une société qui a opté pour un capitalisme étatique sauvage.

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28 octobre 2015 – Les validations de service de non titulaire

Les validations de service de non titulaire

C’est une possibilité qui a été éteinte par les différentes réformes. Les titularisations depuis le 1er janvier 2013 n’ouvrent plus de période pour demander la validation de ces périodes de non titulaire.

La procédure applicable aux demandes de validations de services de non-titulaire a été modifiée par la parution du décret n°2015-788 du 29 juin dernier et précisé par un arrêté interministériel, paru le 21 août 2015.

Le décret prévoit désormais que les agents doivent être informés par la CNRACL, de l’absence de retour par l’employeur de leur dossier de validation complété ou des pièces complémentaires demandées. A ce moment là, les agents auront la possibilité de renoncer à leur demande ou de la maintenir. Bien entendu, il faut prendre le temps de la réflexion et mesurer les incidences des deux solutions.

Pour aider dans ce choix, la rubrique « Vous avez une demande de validation en cours à la CNRACL » sur le site Internet CNRACL, donne des éléments d’informations qu’il faudra sans doute compléter auprès des employeurs. Il ne faut pas hésiter à solliciter l’employeur pour avoir les informations.

Toutefois, l’absence de réponse de l’agent dans un délai de 2 mois à compter de la date à laquelle il ou elle a reçu l’information de la caisse de retraite, vaut confirmation de la demande de validation.

En cas de confirmation de la demande, expresse ou non, la CNRACL enjoint à l’employeur de lui transmettre le dossier d’instruction ou les pièces complémentaires dans un délai de 3 mois.

Pour toutes précisions, une démarche syndicale auprès de l’employeur est utile. N’hésitez pas à consulter la rubrique Votre carrière / Validation de services / Comment procéder / Dossier de validation sur le site Internet de la CNRACL …

27 octobre 2015 – Pouvez-vous me renseigner svp sur le report des congés annuels ?

Question réponse sur la maladie et la retraite CGT

Selon l’article 4 du décret n°2002-8 du 4 janvier 2002 relatif aux congés annuels des agents des établissements mentionnés à l’article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière, « le congé dû pour une année de service accompli ne peut se reporter sur l’année suivante, sauf autorisation exceptionnelle accordée par l’autorité investie du pouvoir de nomination ».

Cependant, il y a lieu, sur le fondement des décisions de la Cour de Justice de l’Union européenne, reprises par le Conseil d’Etat dans un arrêt du 26 octobre 2012, de faire application du principe du report automatique sur l’année suivante des congés non pris en raison d’une absence prolongée pour raison de santé . Dès lors, le dispositif de report est d’application directe en droit français et l’absence de modification du décret du 4 janvier 2002 ne saurait empêcher sa mise en œuvre.

Les modalités d’application de ce principe sont énoncées dans la circulaire n°DGOS/RH3/DGCS/4B/2013/121 du 20 mars 2013 relative à l’incidence des congés pour raisons de santé sur le report des congés annuels des fonctionnaires hospitaliers. Ce dispositif est applicable à compter de 2013 c’est-à-dire pour les agents absents en 2013 qui souhaiteraient reporter leurs congés de 2013 sur 2014, et ainsi de suite pour les années postérieures.

Ce dispositif a été élargi par l’instruction n°DGOS/RH3/DGCS/2013/356 du 1er octobre 2013 relative à l’incidence du congé de maternité, du congé d’adoption, du congé de paternité et du congé parental sur le report des congés annuels des fonctionnaires hospitaliers.

Les droits acquis d’un agent aux jours supplémentaires de bonification ou de fractionnement sont également reportés. Ainsi, pour un agent absent 9 mois en 2014 qui a pu, pendant ses trois mois de présence, prendre des jours de congés annuels de telle manière que la réglementation le rende bénéficiaire de jours de fractionnement ou de jours de bonification : lorsque ses jours de congés annuels restants seront reportés en 2015, les jours de fractionnement et de bonification seront eux-mêmes reportés car il s’agit d’un droit acquis de l’agent. Par contre, si l’agent n’avait pas généré ces jours de bonification ou de fractionnement, il n’y a pas lieu de reporter d’autres jours que les congés annuels de droit commun.

Par ailleurs, un congé non pris ne donne lieu à aucune indemnité compensatrice. Les congés non pris au titre d’une année de service accompli peuvent alimenter un compte épargne temps (CET), selon des modalités définies par décret. Les congés annuels d’un agent quittant définitivement son établissement doivent intervenir avant la date prévue pour la cessation des fonctions. Par ailleurs, la directive européenne précitée faisant référence à l’ensemble des travailleurs quel que soit leur statut, le dispositif de report s’applique de la même façon à la fois aux fonctionnaires et aux agents contractuels.

Concernant le CET : il n’est pas obligatoire et en général il représente pour les personnels un « choix forcé et par défaut ». L’impossibilité de prendre les temps de repos légitimes, nécessaires et statutaires en est la cause principale. Ainsi, les situations conduisent à l’épuisement professionnel, entraînant une augmentation des arrêts maladie, des maladies professionnelles, des accidents du travail et des invalidités par manque de temps de repos. Ces principes ne tiennent compte ni de la pénibilité du travail dans les hôpitaux et les établissements, ni de l’importance du maintien de la qualité de vie au travail, conciliée avec la vie personnelle. Pour la CGT, il est urgent de stagiairiser les contractuels exerçant dans les établissements. Il est urgent de créer les emplois nécessaires pour le fonctionnement des établissements de santé et d’action sociale. Il est urgent que chaque salarié-e puisse prétendre à exercer ses missions dans de bonnes conditions en respectant l’organisation du travail prévue par les textes tant pour les équipes de jour que de nuit.

16 octobre 2015 – Bonjour, je souhaiterais connaître les incidences des périodes de maladie et de disponibilité sur ma retraite, merci.

Question réponse sur la maladie et la retraite CGT

Le temps passé en congé de maladie « ordinaire », en congé de longue maladie ou en congé longue durée, à plein ou demi-traitement, est pris en compte pour l’avancement. Il compte également pour la détermination du droit à la retraite et donne lieu à cotisations.

La disponibilité d’office est une période pendant laquelle le fonctionnaire ne reçoit aucune rémunération. Cette période n’est donc prise en compte ni pour les droits à l’avancement, ni pour la constitution des droits à la retraite.

Les périodes à temps partiel thérapeutique, pendant lesquelles l’agent est rémunéré à plein traitement, sont prises en compte pour le décompte des droits à la retraite.

Référence :

Décret 2003-1306 du 26 décembre 2003 modifié relatif au régime de retraite des fonctionnaires affiliés à la Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales, Code des pensions civiles et militaires.