31 mars 2015 – Le congrès national de la fédération santé et action sociale : une semaine mouvementée et l’élection d’une nouvelle secrétaire générale

Congrès Santé Philippe Martinez

1/ Les participants du congrès

Le congrès de la fédération santé et action sociale s’est déroulé du 23 au 27 mars 2015 au Palais des congrès de Reims, ville située dans le département de la Marne, et dans la région Champagne-Ardenne.
421 délégués étaient présents à ce congrès, auxquels il faut rajouter les membres de droit (secrétaires USD, coordinateurs régionaux…), les collaborateurs techniques, les collaborateurs politique et les invités.
Etaient présents 70 jeunes délégués de moins de 35 ans et 12 délégués retraités également.
C’était le premier congrès fédéral pour 64% des participants.

2/ L’ambiance du congrès

De mémoire d’ancien, ils n’ont jamais vu un congrès de la fédération aussi tendu. Nous avons assisté pendant 5 jours à un bras de fer entre l’équipe dirigeante sortante et de nombreux militants déçus souhaitant mettre en place une nouvelle équipe. L’équipe sortante était accusée d’autoritarisme et de déni de démocratie tandis que l’équipe des prétendants accusée de réformisme souhaitant amender la loi Santé en préparation et de n’avoir pas tout mis en œuvre pour que la CEF ait un bilan positif. Les conflits, altercations, violences et agressivité ont laissé peu de place à un vrai débat de fond. Beaucoup de camarades ont été frustrés. Très peu de remarque sur notre vision politique, sur notre syndicalisme, sur le revendicatif et sur le document d’orientation. La préoccupation semblait être ailleurs : qui fera partie de la commission des candidatures ? Et qui fera partie de la liste des candidats à la CEF (Commission Exécutive Fédérale) ?
Le pari que ce congrès ne laissera pas trop de traces dans les territoires n’est pas gagné.

3/ Le contexte actuel

En France, en 2012, le changement ne s’est pas produit, en tout cas pas dans le sens attendu. Fuite en avant vers une politique de rigueur, d’austérité, l’ANI de 2013, le CICE, le pacte de responsabilité, et la loi Macron vont dans ce sens et confortent le Patronat au détriment des salariés. Notre secteur est un des plus impactés par ces politiques d’austérité. La ministre vient encore d’exposer un nouveau plan de 3 milliards d’euros d’économies d’ici 2017.
Des promesses non tenues, un non respect du dialogue social, une ouverture totale aux souhaits du patronat…voilà tout ce qu’elle propose.
Où sont les promesses de Marisol Touraine quand elle était dans l’opposition : abroger la loi HPST, abroger l’ordre infirmier… ?
Les solutions existent, elles se trouvent dans nos 5 exigences et 12 propositions (meilleure répartition des richesses, nouvelle politique de santé…).

4/ Le rapport d’ouverture, le bilan d’activité et le bilan financier

Le rapport d’ouverture a été adopté.
Mais le rapport d’activité comme le rapport financier ont été rejetés.

Le bilan d’activité a été rejeté par 56,5% de votes contre. Ont été évoquées les différentes initiatives nationales (assises des personnels ouvriers/employés, assises contre les discriminations, rencontres nationales psychiatrie, la journée des luttes…). Ont été évoqués les congrès des différentes unions fédérales. Un point a été fait sur la préparation des élections professionnelles de décembre 2014. A été aussi évoquée l’augmentation du nombre de syndiqués (2700 en trois ans).

Le bilan financier a également été rejeté, les débats portant notamment sur l’augmentation de la masse salariale et la question des défraiements. Le débat s’est déroulé dans un contexte post Lepaon où les camarades se posent des questions et sont exigeants sur ce type de question.

5/ L’intervention de Philippe Martinez

Philippe Martinez a adopté une position neutre concernant la succession du secrétariat général de la fédération santé et action sociale. Il a rappelé l’importance de réussir notre journée nationale du 9 avril, sans oublier de préparer ensemble des suites à cette journée. Il a abordé le prochain congrès confédéral qui se tiendra à Marseille du 18 au 22 avril 2016. Puis, il a réalisé un point sur les politiques d’austérité et les conséquences engendrées sur notre secteur d’activité. Enfin, il a rappelé que nous devons reconquérir une protection sociale solidaire, assise sur le travail et les cotisations sociales et que nous avons également besoin d’investissements massifs dans la santé et l’action sociale.

6/ Le document d’orientation

« Bien travailler, bien vivre » constitue la première partie de notre document d’orientation. C’est un choix politique fait par la commission des écrits de mettre l’accent sur cette question. La situation est tellement dégradée que c’est ce qui revient dans la bouche des salariés quand on fait des tournées de service. Dans les orientations confédérales du 50ème congrès, la CGT a réaffirmé comme axe revendicatif central la revalorisation du travail.

Cette première partie comporte de nombreuses résolutions fortes sur l’augmentation des salaires et des retraites, le renforcement des emplois statutaires dans le public et en CDI dans le privé à temps plein choisi, l’amélioration des droits relatifs à la formation professionnelle, à la pénibilité, et au CHSCT. Des résolutions également sur l’amélioration de notre qualité de vie syndicale ainsi que la lutte contre toutes formes de discrimination.

La seconde partie s’intitule « Un grand service public de la santé et de l’action sociale ». Elle porte l’exigence de l’abrogation de la loi HPST, de la T2A, de la taxe sur les salaires pour les établissements publics et associatifs, la suppression des ARS, ainsi que le retrait de la loi santé. Il est également proposer d’impulser une meilleure coordination de notre activité dans toute la CGT, améliorer le lien avec nos élus et mandatés, puis enfin d’impulser une dynamique envers les jeunes pour construire la CGT de demain.

Les conflits internes ne semblent pas liés à un problème d’orientation (mais plus de gouvernance) puisque le document d’orientation a été adopté à 86%.

7/ Les statuts de la fédération

Le 10ème congrès de Saint Etienne a voté l’actualisation des statuts de notre fédération
pour le 11ème congrès de Reims.
La commission sur les statuts élue au congrès a travaillé sur les propositions d’amendements afin de les présenter aux congressistes.
Il est apparu à la commission que la majorité des syndicats n’avaient pas eu la possibilité d’en débattre ni de proposer des amendements .
Compte tenu de cette particularité la commission sur les statuts a proposé au Congrès de retenir la proposition d’un syndicat de reporter cette étape de modifications des statuts pour le 12éme congrès.
Cette proposition a été votée à la quasi unanimité.
Les statuts n’étaient pas non plus la priorité des congressistes.

8/ La nouvelle commission exécutive fédérale (CEF) et la nouvelle commission financière et de contrôle (CFC)

La nouvelle CEF :

BELARBI Malika
BERRETTE Bruno
BOERO Patrice
BONNEFOY Rémi
BOSSART Patrice
BOURDILLON Patrick
BRAGONI Béatrice
CARDAN Marie-Ange
CASTINO Yves
CHAVE Dominique
CLAIRET Rodrigue
CREPEL Philippe
DEBARGES Viviane
DEREGNAUCOURT Thomas
FRANCESCHI Bruno
FILHOL Barbara
GIORGI Claudine
GUILLOT Xavier
HACHEMI Raja
HALABI Véronique
HIS François
JAMONEAU Brigitte
JULIEN Huguette
LABELLE Ophélie
LECHAFTOIS Bruno
MARCHAND Cécile
MARGAT Marie-Claude
MONNIER Françoise
PECAULT Olivier
PEREUR Corinne
PETIT Astrid
PIOTRKOWSKI Mathieu
PLE Florence
POHER Olivier
PONS Sylvie
PRUDHOMME Christophe
ROGER Valérie
ROUSSEAU Rosemay
SOVRANO Christine
STIVALA Mireille
TERRIE Julien
VASSIVIERE Amélie
VERGER Rodolphe
VIGNAL Danielle
VIGNE Bruno

La nouvelle CFC :

GODARD Isabelle
REY Jean-Claude
ROUSSEL Ghislaine
SEDENIO Karine

9/ La nouvelle secrétaire générale nationale

Mireille Stivala Congrès Santé

Mireille Stivala, aide-soignante en psychiatrie en Moselle (Centre Hospitalier de Sarreguemines) a été élue vendredi à Reims secrétaire générale de la fédération CGT santé et action sociale.
Membre de la Commission exécutive fédérale nationale depuis 2006, elle devient ensuite responsable du secteur Emploi qualification et formation professionnelle de la fédération. Depuis 2009, elle siège au Conseil supérieur de la fonction publique hospitalière et au Conseil d’administration de l’ANFH. En 2014 elle a rejoint le Bureau national de l’ANFH. Elle est présidente nationale de l’ANFH depuis le 1er janvier 2015.

20 mars 2015 – 5 exigences, 12 propositions

5 exigences, 12 propositions


Sommaire :

Page 1 : affiche Pour un grand service public de santé et d’action sociale

Page 2 : quelles sont les caractéristiques des « réformes » de ces dernières années ?

Page 3 : la future stratégie nationale de santé

Page 4 : quel est l’état des lieux ?

Pages 5 et 6 : le plan Valls / Touraine

Page 7 : les alternatives CGT – Les 5 exigences

Pages 8,9 et 10 : les 12 propositions

Page 11 : en guise de conclusion provisoire

Page 12 : page de couverture

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Pour consulter le document complet, CLIQUER ICI

18 mars 2015 – Le 11ème congrès fédéral de la santé et de l’action sociale approche

Le congrès de notre Fédération va se dérouler du 23 au 27 mars 2015 à Reims.

Des collègues de notre département, particulièrement de l’hôpital de Manosque et celui de Digne y participeront.

Un congrès est un moment important de la vie démocratique d’une organisation et la situation particulière que nous vivons ces derniers mois doit nous amener à un débat sans concessions mais avec l’objectif de nos rassembler.

La situation que traverse le champ du sanitaire et du social … les derniers événements auxquels nous sommes confrontés, en font un rendez-vous déterminant pour notre fédération qui doit se mettre en ordre de bataille.

Notre congrès doit permettre, à partir de débats dans les syndicats, entre syndiqués, de définir nos règles de vie collective, d’affiner notre stratégie, notre démarche revendicative… de fixer nos orientations pour les 3 ans à venir afin de nous mettre en situation de gagner.

Les choix que nous aurons à faire s’inscriront inévitablement dans le cadre des orientations votées au 50ème congrès confédéral de 2013, et s’appuieront aussi sur nos décisions prises lors des précédents congrès fédéraux et confédéraux.

Le congrès doit nous permettre de créer ou de recréer la dynamique dont nous avons besoin pour conquérir le terrain tout en renforçant notre présence là où nous sommes implantés.

Un forum régional s’est déroulé le 12 février à Marseille.
Ce forum a été l’occasion de réunir 62 participants réalisant 78 interventions. Nous sommes plutôt satisfaits de cette journée puisque le public et les interventions ont été très diversifiés. De nouveaux syndiqués ont eu la possibilité d’exprimer leur ressenti tout en expliquant comment ils voyaient l’avenir de la CGT. Cette journée a permis d’échanger sur le document d’orientation du prochain congrès fédéral, puis sur notre secteur d’activité et la CGT de manière plus générale.

Nous avons également organisé une réunion départementale pour en débattre.

Voici quelques exemples de thèmes abordés :

* Quelle CGT avons-nous besoin pour demain ?
* La question des CHSCT
* La laïcité
* Le document d’orientation est-il assez à l’offensive ?
* La qualité de la vie syndicale
* La loi santé

11 mars 2015 – Le journal de l’UD CGT 04 du mois de février 2015

Journal UD CGT 04 février 2015


Sommaire :

Page 1 : Edito de Cédric Volait, membre du bureau de l’UD CGT 04

Page 2 : Interview de Thomas Tyrner, Collectif Jeunes CGT 04

Page 3 : Gérard Filoche était à Sainte-Tulle pour dénoncer la loi Macron

Pages 4 : Les Cheminots de Provence et l’IHS CGT 04 + Élections professionnelles aux Chemins de fer de Provence

Page 5 : Les salariés de Sanofi Sisteron en grève depuis près d’un mois

Pages 6 et 7 : UL de Manosque, un congrès de belle qualité !

Page 8 : Une action d’envergure le 5 février à ITER sur le site de Cadarache

Pour consulter le journal, CLIQUER ICI

27 février 2015 – Journée de grève interprofessionnelle le 9 avril

Journée de grève interprofessionnelle le 9 avril

Combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroît en période de crise.

Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs tant socialement, économiquement que démocratiquement.

Le « pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salarié(e)s, des retraité(e)s et des chômeurs(ses).
De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.

Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s’engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraité(e)s et les chômeurs(ses) à se mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.

9 février 2015 – Philippe Martinez le nouveau leader de la CGT adopte un ton offensif

Philippe Martinez, nouveau secrétaire général de la CGT

Philippe Martinez, ancien de chez Renault, dirigeant de la fédération de la métallurgie, vient d’être élu secrétaire général de la CGT, succédant à Thierry Lepaon.

Il est proche du terrain et adopte un ton offensif. Les syndiqués et militants sont satisfaits, veulent tourner la page. Philippe Martinez propose une action nationale au mois de mars.

Pour sa première interview, Philippe Martinez s’est prononcé pour une semaine de 32 heures de travail afin de créer des emplois.
Réduire le temps de travail « est un passage incontournable si on veut créer des emplois », a-t-il déclaré sur France Inter, lors de sa première interview en tant que numéro un du premier syndicat du pays.

Il ne faut pas avoir peur d’être à contre-courant. A l’heure, où certains syndicats disent oui à tout, et que le code du travail n’a jamais autant été en danger, il faut se positionner clairement, c’est cela qu’attendent les militants et les salariés.

Etre à contre-courant, c’est offrir des perspectives à des salariés qui sont mal dans leur travail et à qui on demande toujours plus.

A l’heure où le MEDEF et Mr Gattaz n’en ont jamais assez, au détriment du pouvoir d’achat, des droits des salariés, des conditions de travail et du service public, il est important d’avoir une CGT forte, ambitieuse et force de propositions.

Mr Gattaz a réitéré, il y a quelques jours sur France 2, sa demande d’un « sous-smic » pour les jeunes et les chômeurs de longue durée. Quand le journaliste lui a parlé de contrepartie en terme d’emplois, Mr Gattaz lui a répondu qu’on verra plus tard. Les 41 milliards d’euros du pacte de responsabilité ne lui suffisent donc pas.

Sortons du marasme dans lequel on essaie de nous confiner et de la morosité ambiante, renforçons notre vision politique des problèmes sociétaux, soyons ambitieux et faisons en sorte que la CGT reste un puissant outil au service des travailleurs afin d’améliorer leurs conditions de travail, de rémunération et d’évolution professionnelle !

4 février 2015 – Congrès de l’union locale de Manosque du 9 février 2015 – La Santé à l’offensive

Tous les syndiqué(e)s du bassin Manosquin sont invité(e)s à participer au Congrès de l’Union Locale CGT de Manosque qui se déroulera le 9 février 2015 de 9h à 16h, salle des Tilleuls (à côté du foyer de L’OMPA) à Manosque.
L’objectif sera de travailler à la cohésion et à la convergence revendicative de l’ensemble des salarié(e)s de notre champ territorial. Il faudra débattre afin d’améliorer notre outil CGT de proximité pour en faire un outil de luttes efficaces aidant à la construction du rapport de force nécessaire à la réponse aux besoins sociaux. Cela fera l’objet d’un des thèmes principaux de notre congrès.
Afin de préparer notre congrès et nous aider dans nos débats, le document d’orientation a été envoyé à tous les syndiqué(e)s. Par ailleurs, et pour ceux qui ne l’auraient pas eu, ce document sera remis à chaque participant(e) inscrit(e) avant le 29 janvier 2015.
Nous comptons sur la présence du plus grand nombre afin de participer à ce moment fort de démocratie où la parole sera donnée à chaque syndiqué(e).

La Partie 14 du document d’orientation est intitulée « La santé à l’offensive » :

« En 2009, sous l’ère Sarkozy, la loi Hôpital/patient/santé/territoire (HPST), dite « Loi Bachelot », ouvre grande la porte des restructurations hospitalières, de la privatisation de l’hôpital public, accentuant ainsi les difficultés d’accès aux soins. L’esprit coût/efficacité et les coupes budgétaires du PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité Sociale) du gouvernement Hollande ne font qu’empirer la situation. Et le projet de loi santé en cours renforcera inexorablement cette logique libérale.

Il faut arrêter la destruction de l’hôpital public et de la santé publique. Arrêtons la mise en cause des RTT, des règles d’avancement, des remplacements (départs et maladie), le non renouvellement des contractuel(le)s, la généralisation des 12 heures et les fermetures de services.

Stoppons la spirale perverse de l’austérité qui débute avec la baisse des tarifs dans le cadre de l’enveloppe fermée de l’ONDAM (objectif national des dépenses d’assurance-maladie).

Des centaines d’hôpitaux sont malades de l’endettement et les mesures proposées ne font que creuser les déficits.

Faire le choix de la rigueur c’est étrangler davantage les hôpitaux, remettre en cause nos droits et notre statut et par la même augmenter la dégradation des conditions de travail et la souffrance des personnels.

Dans l’intérêt des personnels d’autres choix sont possibles.

A l’hôpital de Manosque, la CGT, syndicat majoritaire et les salarié(e)s, ont remporté deux belles victoires en 2014 : l’arrêt de la mesure visant à supprimer les temps partiel à 80% de non droit et la fin de la discrimination envers les femmes enceintes lors de la notation pénalisant lourdement leur avancement de carrière.
Sans oublier la mise en place d’un CHSCT pugnace, l’étouffement dans l’œuf de la volonté de modifier les WE, l’attribution de la NBI à des salarié(e)s qui en étaient injustement privé(e)s, la réattribution de la NBI qui avait été supprimée à 3 militant(e)s syndicaux(cales) en représailles en 2012. Cette mesure avec effet rétroactif vient d’être réparée ce mois ci. Des tribunaux administratifs gagnés.

Ces bons résultats, la dynamique de travail du syndicat CGT de l’hôpital et la détermination sans faille pour faire appliquer le droit syndical a permis de dégager les militants notamment pour participer activement à la vie syndicale de l’UL, de l’UD, de l’USD Santé et dans de nombreux autres domaines.

Enfin, le syndicat ne se contente pas d’adopter une démarche défensive face aux attaques subies, mais se positionne à l’offensive sur de nombreux dossiers comme celui de la réanimation. »

2 février 2015 – Forum régional Santé et Action Sociale PACA du 12 février 2015 à Marseille

Tous les syndiqués du secteur de la santé et de l’action sociale de la région PACA sont invités au forum du 12 février 2015 qui se déroulera de 9h00 à 16h00 à la bourse du travail (au RDC) à Marseille.

Du 23 au 27 mars 2015 se tiendra le congrès national de notre fédération de la santé et de l’action sociale à Reims. C’est le congrès de tous les syndicats et de tous les syndiqués. Il est important que chaque syndiqué puisse avoir la possibilité de prendre la parole et de pouvoir enrichir les débats. C’est pour cela que 11 forums régionaux sont organisés afin de préparer au mieux ce congrès. C’est dans cette démarche démocratique et constructive que sera organisé le 12 février à Marseille le forum de la région PACA.

Dans cette période difficile (sur tous points de vue), nous avons besoin de nous rencontrer pour débattre dans un premier temps du document d’orientation du congrès, et dans un second temps, de réfléchir à la façon de rendre plus efficace notre organisation, d’être encore plus en phase avec les aspirations des personnels, et d’améliorer notre rapport de force pour être davantage à l’offensive.

Le forum du 12 février sera articulé autour de deux thématiques :

* Le matin, pour les 11 forums régionaux, les débats porteront sur le document d’orientation du prochain congrès.
Ce document est construit en deux parties :
– La première à partir de nos priorités revendicatives autour de la qualité de vie au travail et d’un retour à une vision ambitieuse d’un service public de qualité et au service de tous, avec notre proposition d’un grand service public de la santé et de l’action sociale.
– La deuxième sur les conditions à mettre en place pour parvenir à créer le rapport de force indispensable, avec une organisation syndicale qui bouge pour s’adapter aux nouvelles réalités des salariés et contrer les stratégies du patronat qui réorganise en permanence nos secteurs.

Pour consulter le document d’orientation, CLIQUER ICI

* L’après-midi, les débats porteront sur un thème spécifique choisi par chaque région. Pour la région PACA, il s’agira de débattre sur le thème : « Quelle CGT pour demain ? ». Cette thématique sera construite en deux sous-thèmes :
– Quel syndicalisme voulons-nous ? Faut-il se réformer ? Et si oui, dans quelle direction ?
– Quel fonctionnement pour la CGT ? Que devons-nous améliorer dans notre fonctionnement afin d’être plus efficace, plus audible, plus visible, plus nombreux et permettre à chaque syndiqué de prendre pleinement sa place?