24 juin 2014 – Les salariés de l’hôpital des Mées en colère se sont réunis en assemblée générale

Les salariés de l’hôpital des Mées et le syndicat USDS CGT 04 se sont réunis en Assemblée générale les 12 et 22 mai. Ils ,Elles luttent contre la réorganisation du travail sans consultation préalable du CHSCT. Ils, Elles interpellent les élu(e)s, la tutelle, l’Inspecteur du Travail, le Médecin du Travail. Ils, elles décident de lire une motion dans les instances, et réclament la réunion du CHSCT .

MOTION: Les personnels de l’hôpital local des Mées, informés des modifications à venir dans l’organisation du travail, refusent de cautionner une dégradation de leurs conditions de travail induisant inévitablement une baisse de la qualité des soins dispensés aux résidents et une incidence majeure tant sur les risques psycho sociaux que sur la santé des salarié(e)s.

En effet il semblerait que la première modification soit appliquée au service du SSIAD dès le mois de juin 2014. Par souci d’économie la Direction réduirait le nombre de « tournées ». De ce fait les personnels assumeraient chacun la prise en charge de plus de 10 patients de 7h30 à 12h30. Si l’on rajoute le temps de déplacement, on peut raisonnablement poser les questions qui nous préoccupent.

La bien-traitance pour les résidents et les personnels, les soins, l’écoute, le respect de leur qua-lité de vie en institution, l’accompagnement au repas, l’hygiène des locaux,…ne peuvent s’entendre qu’avec des effectifs adéquats.

Les salarié(e)s réuni(e)s en AG réclament la tenue d’un CHSCT extraordinaire et l’ouverture de négociations sur ces questions de réorganisation du travail. Le cas échéant, nous laisserons aux gestionnaires le soin d’expliquer aux familles et aux résidents la conséquence de ces modifications pour un tarif identique voire augmenté chaque année.
Il en va de la responsabilité de l’administration de l’hôpital, de Mesdames Messieurs les médecins, directeurs, élus et tutelle de garantir une réponse de qualité aux besoins de nos anciens afin d’humaniser au maximum cette dernière tranche de leur vie et de leur apporter tout le confort physique et psychique auquel ils peuvent prétendre.

20 juin 2014 – Réanimation de Briançon : La CGT 05 répond à la CFDT 05

Partant du principe que les hôpitaux sont malades des politiques de santé libérales, que l’hôpital n’est pas une entreprise, que les patients ne sont pas des clients, qu’il n’est pas question de parler de coût ou rentabilité en matière de Santé et que l’accès aux soins passe par un service public accessible à tous et ce quelque soit la religion, le niveau social, le milieu de vie : la CGT 05 répond à une interview de la CFDT 05 dans le Dauphiné au travers d’un communiqué de presse.

Pour lire le communiqué, CLIQUER ICI

17 juin 2014 – Réanimations : nos vies valent plus que la rentabilité

Une page entière sur les réanimations a été consacrée dans La Provence du 13 juin 2014 :

* Manosque : L’absence de service de réanimation aurait couté la vie à 120 personnes
* Témoignage d’une patiente qui aurait perdu son mari faute de réanimation
* Briançon : la réanimation vient de fermer, la CGT se mobilise

Pour consulter l’article complet, CLIQUER ICI

10 juin 2014 – La réanimation et la santé en état d’urgence : à Manosque…et dans toute la région PACA

Le Collectif « pour une réa à Manosque » est aux avant postes d’un mouvement d’ampleur régionale. Des attaques sans précédent se préparent contre la santé en PACA avec de nombreux projets de restructurations et fermetures de services. Ce sont les patients et les personnels hospitaliers qui vont en faire les frais. La CGT se place en première ligne pour dénoncer cette politique, la méthode employée (sans concertation) et les conséquences désastreuses.

Pour agrandir et lire l’article complet de La Marseillaise du 7 juin 2014 sur les réanimations et la santé en PACA (édition régionale), cliquer sur les liens ci-dessous.

429. (1) Photo 1ère page

429. (2) Page régionale (haut)

429. (3) Page régionale (bas)

7 juin 2014 – Arrêté du 3 juin 2014 fixant la date des élections pour le renouvellement général des CAPL, CAPD, CAPN et CTE

La date des élections pour le renouvellement général des commissions administratives paritaires locales et départementales du personnel des établissements mentionnés à l’article 2 de la loi du 9 janvier 1986 susvisée, autres que celles compétentes pour l’Assistance publique-hôpitaux de Paris, des comités techniques d’établissement des établissements mentionnés à l’article 2 de la loi précitée, des commissions administratives paritaires nationales de la fonction publique hospitalière et des comités consultatifs nationaux institués par l’article 25 de la même loi, est fixée au jeudi 4 décembre 2014 pour l’ensemble du territoire de la République française.

Il est mis fin au mandat des représentants des personnels des comités techniques et des commissions administratives paritaires mentionnés en annexe du présent arrêté le 31 décembre 2014. Le mandat des nouveaux représentants des personnels au sein de ces instances débute à compter de la date d’entrée en vigueur de l’acte les nommant, et au plus tard, le 2 février 2015.
Le renouvellement des représentants des personnels au sein des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail intervient, conformément aux dispositions de l’article R. 4615-10 du code du travail, dans un délai de trois mois à compter du renouvellement du comité technique d’établissement.

Pour consulter ce texte , CLIQUER ICI

5 juin 2014 – Salariés : il est où le « beau travail » ?

Quelle malchance ! Au moment même où, unis comme toujours, le gouvernement et le Medef se lancent dans une campagne télévisée de promotion du « beau travail », deux études publiées, ce jeudi 22 mai, par la CGT des Ingénieurs Cadres et Technicien-ne-s (CGT-UGICT) viennent déconstruire le message enchanteur déjà mis à mal par le 9e Baromètre Edenred-Ipsos sur le bienêtre et la motivation des salariés européens, rendu public en début de semaine.

« Les travailleurs de France sont plus mécontents au travail que leurs homologues européens », révélait, mardi 20 mai, cette étude, soulignant que « non seulement ils sont plus nombreux à se déclarer démotivés, mais ils se disent aussi plus souvent insatisfaits de la reconnaissance de leur travail, de la considération qu’on leur montre, ou encore de la rémunération fixe qu’ils perçoivent. »

Les deux nouveaux sondages rendus publics, ce 22 mai, par la CGT-UGICT, lors d’une conférence de presse à laquelle participait le Secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, confirment s’il en était encore besoin que ce mécontentement est particulièrement ressenti chez les cadres et professions techniciennes et intermédiaires.

A travers ces études, conduites par Viavoice auprès de plus de 2 000 personnes en avril 2014, l’ensemble des sondé-e-s expriment une insatisfaction très forte sur plusieurs déterminants de leur vie au travail qui quantifient la reconnaissance professionnelle.

D’une manière générale, le sentiment d’être reconnu-e dans son travail s’est dégradé de dix points depuis mars 2009 (33 % contre 43 %), chez les professions techniciennes et intermédiaires : « Aujourd’hui, 56 % des sondé-e-s ne s’estiment pas reconnu-e-s dans leur travail. Dans ce contexte de travail tendu, 42 % des sondé-e-s estiment ne pas pouvoir faire un travail de qualité…. Ce résultat témoigne de l’attachement des professions techniciennes et intermédiaires à vouloir travailler en respectant les règles et l’éthique professionnelle, même dans un contexte défavorable ».

Même insatisfaction chez les cadres qui considèrent que leur carrière stagne (49 %), déplorent une charge de travail qui explose, un temps de travail de plus en plus difficile à maîtriser, et une sphère privée absorbée par la vie professionnelle, et estiment, au total, que « tous les indicateurs sont au rouge en matière de reconnaissance salariale ». Les mêmes se disent lucides sur l’origine de la crise et sur les moyens pour en sortir : l’enquête révèle ainsi que pour les cadres français « ce n’est pas en alimentant la financiarisation de l’économie que l’on sortira de la crise ».

Et voilà ruinée la belle campagne de communication du gouvernement et du Medef !

Le principe de réalité est là : il y a bien une crise du travail, une fracture ouverte, entre les aspirations à bien faire son travail, à oeuvrer pour l’intérêt général et des modes d’organisation, des méthodes de directions qui sacralisent le « ni fait, ni à faire », la rentabilité financière, le « courtermisme ». Si l’on ajoute la déclinaison, sur tous les tons, du credo libéral sur le « coût du travail » qu’il faut réduire, on obtient désengagement et désenchantement.

Le monde du travail, le pays tout entier, attend bien autre chose que des clips vidéo sur le « beau travail ». Le monde du travail aspire à bien travailler, et que les moyens lui soit donnés de bien le faire.

Pour la CGT, un gouvernement et un patronat, qui dévalorisent le travail en le présentant comme un coût et non pas une richesse, ne permettent pas de construire l’avenir. Les salariés veulent travailler, créer, être reconnus. Leur qualification et leur engagement sont un levier indispensable à la compétitivité des entreprises car porteurs de qualité et d’efficacité.

Nous avons besoin de transformer le travail pour sortir de la crise et penser le progrès social. La CGT est engagée dans ce combat de la reconnaissance des situations de travail et de leurs transformations, car la sortie de crise ne se fera pas en sacrifiant le travail et les travailleurs.

C’est cette dynamique qui devra être au centre de la future Conférence sociale et non l’application d’un « Pacte de responsabilité » qui ne va qu’accentuer le « mal travail ».

4 juin 2014 – 1336 jours de lutte – SCOP T.I C’EST PARTI – UNE VICTOIRE SYNDICALE DE GRANDE PORTÉE

Dans notre assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à l’unanimité d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe UNILEVER.
Cet accord a été signé hier en fin d’après-midi à l’issu d’une ultime réunion de négociation à Paris. Il permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre SCOP.
Le ministère du Travail et la Présidence de la République se sont investis dans la dernière ligne droite et ont participé à la réalisation de ce protocole d’accord par leur engagement.

Cet accord s’inscrit dans un processus de lutte puissant et organisé par les salariés et l’ensemble de la CGT qui a recueilli une solidarité populaire massive développée par leur Comité national de soutien.
Solidarité dans laquelle de nombreuses personnalités, organisations politiques et associatives se sont retrouvées.
Cet accord consolide les acquis arrachés au cours des 1 336 jours de lutte et en engrange de nouveaux.
Les trop nombreuses tergiversations et l’acceptation explicite de quelques dogmes patronaux affichée par certains, n’ont pas toujours contribué à faire avancer nos revendications et nos propositions. Il aura fallu de la persévérance et de l’opiniâtreté de la part des salariés en lutte pour agir pour le maintien de l’emploi, le maintien et le développement de l’outil industriel et de l’économie de nos territoires.

Le bilan de cette phase du combat de plus de 3 ans et demi confirme que seule l’action paie.
Pour rappel :

* Appropriation publique des terrains et bâtiments,
* Appropriation publique à l’euro symbolique des installations administratives et industrielles du site pour transfert à la SCOP des salariés,
* Soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés en sécurisant les acquis obtenus et en ouvrant des perspectives sérieuses notamment par :
– Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement de l’appareil commercial et administratif, une étude de marché.
– Une contribution conséquente au fonds de roulement
– Le financement d’une formation pour les salariés de la SCOP
– La participation à la remise en état, au développement, à la modernisation et à la diversification de l’outil de travail.
– Maintien des institutions représentatives du personnel pendant une période suffisante permettant la maîtrise du dossier jusqu’à la création officielle de la SCOP,
* Obtention d’une prime substantielle de préjudice pour chaque salarié en lutte venant s’ajouter aux indemnités légales,

Ces acquis ont été obtenus par une lutte efficace et courageuse des Fralibs, un soutien sans faille de toute la CGT et une solidarité populaire et militante large.

Les résultats concrets de cette victoire syndicale sont des points d’appui solides et encourageants à la constitution et au développement de notre SCOP.

Une nouvelle étape de la bataille s’ouvre. Nous nous y engageons avec détermination, comme nous l’avons fait depuis le début du conflit pour gagner les moyens nécessaires au démarrage, au développement et à la pérennité de SCOP TI.
Les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les structures de l’économie sociale et solidaire ont des moyens conséquents.
Les Fralibs et toute la CGT ne manqueront pas de leur rappeler leurs engagements et leurs responsabilités dans le respect des prérogatives de chacun.

Alors que les conflits se multiplient, que les fermetures et les licenciements s’accélèrent, notre lutte exemplaire est un succès pour tous les travailleurs de notre pays et démontre que rien n’est jamais joué d’avance. La lutte continue.

Amicalement les ex-salariés de FRALIB et futur SCOPTISTES !!!

Los Fralibos…. Les ouvriers de FRALIB chantent leur lutte
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