28 mars 2014 – Circulaire n° SE1 2014-1 du 4 mars 2014 relative à la lutte contre le harcèlement dans la fonction publique

La présente circulaire rappelle les nouvelles dispositions relatives aux délits de harcèlement sexuel et moral prévues par la loi n° 2012-954 du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel et décrit leur impact dans les trois versants de la fonction publique.
Elle vient préciser et rappeler les obligations des employeurs et leur nécessaire mobilisation dans la mise en place de mesures préventives à l’encontre des faits de harcèlement.

Les agissements de harcèlement portent gravement atteinte à la dignité humaine. Le respect des droits et libertés fondamentaux de la personne impose aux employeurs des trois fonctions publiques un devoir absolu de sanctionner et de prévenir de tels agissements.

Dans ce cadre, les droits interne et communautaire définissent l’obligation pour les employeurs de protéger les travailleurs contre le harcèlement sur le lieu de travail qui peut revêtir différentes formes, notamment psychologique et/ou sexuelle.

Introduit dans le code pénal en 1992, le délit de harcèlement sexuel a été précisé par la loi n°98-468 du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu’à la protection des mineurs et par la loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002 de modernisation sociale. Prévu à l’article 222-33 du code pénal, son ancienne définition punissait d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende « le fait de harceler autrui dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle ». Dans sa décision n° 2012-240 QPC du 4 mai 2012, le Conseil constitutionnel a jugé ces dispositions contraires au principe de légalité des délits et des peines en raison de l’imprécision des éléments constitutifs de l’infraction.

La loi n° 2012-954 du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel rétablit le délit de harcèlement sexuel sur la base d’une nouvelle définition identique dans le code pénal, le code du travail et la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. Cette nouvelle définition s’inspire en partie de la définition du harcèlement sexuel figurant dans les directives européennes en incriminant des comportements, imposés et répétés, qui présentent une connotation sexuelle et portent atteinte à la dignité de la personne en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, ou créent un environnement hostile, intimidant ou offensant pour la victime. Est en outre incriminée une pression (réelle ou que la victime a toutes raisons de supposer), même non répétée, ayant pour but d’obtenir des faveurs sexuelles.

Par ailleurs, le législateur condamne toutes les formes de harcèlement et confirme l’obligation de l’employeur de protéger également ses travailleurs contre les persécutions résultant du harcèlement moral. Pour mémoire, à la suite des dispositions de la Charte sociale européenne du 3 mai 1996 et de l’adoption de deux directives communautaires prohibant le harcèlement et organisant la protection des victimes2, cette notion est apparue en tant que telle dans le statut général des fonctionnaires à la faveur de la loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002 de modernisation sociale qui en fait également un délit pénal.

L’article 6 quinquies de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 condamne les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail, susceptible de porter atteinte aux droits, à la dignité, à la santé physique ou mentale de l’agent ou de compromettre son avenir professionnel…

Pour consulter la circulaire dans son intégralité, CLIQUER ICI

27 mars 2014 – Les cadres dans le viseur du MEDEF

Après les intermittents du spectacle, le MEDEF s’attaque désormais aux cadres. Toujours la même logique : faire payer le déficit de l’assurance chômage par les salariés. Pour financer le régime et lutter contre la précarité, les organisations syndicales proposent pourtant d’augmenter les cotisations sur les contrats précaires, ce que le patronat refuse.
Le texte déposé jeudi 20 mars par le patronat lors de la négociation assurance chômage est une attaque en règle contre les cadres et aboutira à la casse de l’efficacité de notre système de protection sociale.

Le patronat propose que les indemnités des demandeurs d’emploi de plus de 61 ans soient plafonnées à 1500€ ce qui entrainera une baisse de revenu très importante pour les cadres.

Le patronat propose également de baisser le plafond des allocations-chômage à 3592 euros, alors que seuls 23.000 demandeurs d’emploi sont indemnisés entre 3500 et 7000 euros.

Les gains financiers dégagés par cette mesure seraient en réalité très faibles.

Par son positionnement, le MEDEF laisse entendre que les cadres abuseraient du système. Ce discours prépare les esprits pour une prochaine baisse de plafond et oppose artificiellement les salariés entre eux.

Double peine pour les licenciements ?

Enfin, les licenciés économiques qui réussissent à arracher une prime supra légale se verraient privés d’indemnité chômage, de même pour les salariés qui réussissent à négocier une contrepartie financière dans le cadre de leur rupture conventionnelle. Un délai de 75 jours existe pourtant déjà pour les salariés qui réussissent à arracher une contrepartie à leur licenciement.
Avec la règle proposée par le patronat, un ancien salarié de La Redoute avec 20 ans d’ancienneté ne serait indemnisé par l’assurance-chômage qu’après 533 jours.

Cette disposition pénaliserait tous les licenciés économiques et les salariés quittant l’entreprise après une rupture conventionnelle, et en particulier les cadres.

L’UGICT-CGT dénonce une tentative populiste et rappelle que les cadres contribuent aujourd’hui beaucoup plus au financement de l’UNEDIC qu’ils ne lui coûtent. Plafonner les allocations chômage reviendrait à pousser les cadres vers un système assurantiel individuel, et à casser ainsi la solidarité et la contributivité qui fondent notre système de protection sociale.

En 2013, les salaires des cadres ont baissé en euros constants. 20% des cadres sont désormais payés en-dessous du plafond de la sécurité sociale. Dans un contexte de politiques de trappes à bas salaires, ce tassement salarial conduit à un recul important du paiement des qualifications alors que les cadres et les classes moyennes sont déjà fortement mis à contribution fiscalement pour rembourser le chèque de 30 milliards consenti par l’Etat au patronat.
Avec ces mesures, les cadres sont traités comme des boucs émissaires, tandis que le MEDEF impose son agenda social.

20 mars 2014 – S’inscrire à l’Ordre infirmier n’est pas obligatoire

Depuis 8 ans une intersyndicale porte l’abrogation des Ordres. De nombreux conflits locaux existent quant à l’adhésion à l’Ordre. À force de continuellement intervenir au sujet des Ordres devant les différents ministères, nous venons d’obtenir, après des annonces orales, un premier écrit sur le sujet.

Le mail ci-dessous insiste sur 3 points majeurs.

• 1 – Il confirme la position de la ministre vis-à-vis du parlement et de ses attentes : « la ministre a indiqué qu’elle était favorable à ce que le Parlement se saisisse de la question d’une adhésion facultative à l’Ordre des infirmiers ».

• 2 – Il est demandé de ne pas relayer les demandes de pressions des Ordres vis-à-vis des agents : « Il n’est pas demandé aux ARS de relayer sous une forme ou une autre ce rappel des règles. »

• 3 – Le ministère reprécise l’absence de hiérarchie entre les inscriptions à l’Ordre et l’inscription au fichier ADELI : « il est rappelé que l’inscription au fichier ADELI n’est pas conditionnée par l’inscription ordinale », cela doit nous servir pour les mises sous statuts.

Le combat sera encore long
car les pressions des Ordres sont permanentes.

19 mars 2014 – Election des directeurs du 4 décembre 2014 : Appel à candidature de la CGT

Le 4 décembre 2014 auront lieu les élections pour le renouvellement des Comités Consultatifs Nationaux (CCN) ainsi que des Commissions Administratives Paritaires Nationales (CAPN) pour chaque corps des personnels de direction de la Fonction Publique Hospitalière : DH, D3S et DS.

La Fédération Santé et Action Sociale CGT et son Union Fédérale des Médecins, Ingénieurs, Cadres et Techniciens souhaitent présenter des candidatures et des candidats syndiqué(e)s ou non dans un esprit d’ouverture.

Nos représentant(e)s à la C.A.P et au CCN auront 3 priorités :

– Défendre avec détermination les intérêts individuels des directeurs, surtout vis-à-vis de la tutelle : évaluations, primes, avancements…

– Promouvoir l’emploi public à travers le statut général des fonctionnaires et notamment le principe de la carrière mis à mal par certaines dispositions du statut : emplois fonctionnels, nominations au profil, part croissante de la rémunération aléatoire au détriment du traitement indiciaire,…

– Susciter la mobilisation des directeurs, œuvrer dans l’unité la plus large, agir en toute transparence.

La CGT s’engage à faire participer tous les directeurs aux côtés des élu(e)s.

18 mars 2014 – Inquiets de la montée des inégalités, les Français restent attachés à leur système de protection sociale

Selon le baromètre d’opinion 2013 de la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), « les Français sont plutôt satisfaits de la qualité générale des soins de santé, par rapport à leurs voisins européens ».

S’agissant de la qualité des soins à l’hôpital public (hors urgences) la part des usagers satisfaits s’élève à 65 % (60% pour les cliniques privées). Ils ne sont plus que 56 % de satisfaits à l’égard des urgences hospitalières. Ce résultat dépend également de la région d’habitation : les habitants du Bassin parisien et de l’Est de la France ont tendance à être plus critiques envers la qualité des soins à l’hôpital public et en clinique privée, avec une part de satisfaits inférieure de 0 à -3,5 points de pourcentage par rapport à l’ensemble de la France.

Quant à l’accessibilité aux soins, les taux de satisfaction sont plus faibles, les français, pour la première fois en 2012 et 2013, sont de plus en plus préoccupés par les inégalités d’accès aux soins. 70 % estiment que l’accès aux soins est identique indépendamment de ces deux critères.

Concernant les délais d’attente, s’ils sont 60 % à trouver que le niveau de revenu n’a pas d’incidence, ils ne sont que 40 % à le penser pour le lieu d’habitation.

Pour consulter le rapport complet, CLIQUER ICI

17 mars 2014 – PROMU – PROMOUVABLES : discussions en cours au ministère

Le 11 Mars 2014, dans les suites du conseil supérieur de la F.P.H, un « groupe de travail » était réuni au Ministère pour aborder les ratios promu-promouvables.

Lors de cette réunion, le Ministère a remis une nouvelle fois ses propositions sur table, celles-ci concernant les filières administratives, ouvrières et soignantes (la filière socio-éducative doit encore attendre !!!).

Pour rappel, il s’agit pour le ministère de revoir les quotas d’accessibilité aux grades supérieurs.

Pour la CGT, celles-ci s’inscrivent sans surprise dans la droite ligne de la politique salariale menée par le gouvernement, dans son objectif de réduire les coûts du travail.

Après le gel du point d’indice, ce sont des miettes qui seraient accordées aux salariés dans un contexte de baisse constante du pouvoir d’achat.

La CGT a réaffirmé son exigence de suppression des quotas et la mise en œuvre de grilles de salaires linéaires pour toutes les catégories de personnel.

Le ministère s’est engagé à finaliser ses propositions rapidement dans l’objectif de publier un arrêté durant le mois d’avril.

Dès la parution au Journal Officiel des textes validant ces ratios, l’application se fera avec effet rétroactif au 1er janvier 2014.

Plus que jamais, l’action est à l’ordre du jour pour obtenir des grilles correspondant à nos revendications.
Le 18 mars 2014 est un moyen pour les salariés de la F.P.H de se faire entendre.
DE NOTRE MOBILISATION DÉPENDRA L’ISSUE DE CES « NÉGOCIATIONS » !

Ci-joint le tableau des taux de promotion qui devrait être publié (sous toutes réserves) CLIQUER ICI

13 mars 2014 – Appel à une mobilisation massive le 18 mars 2014

Face à la situation sociale vécue par les salariés du privé et du public, les privés d’emploi et les retraités de notre pays, elles décident de faire du 18 mars une journée interprofessionnelle de mobilisation massive. Elles les appellent à prendre toute leur place dans cette journée d’action tant sur leur lieu de travail que dans les territoires.

Elles invitent à rechercher l’unité d’action la plus large pour exiger des mesures urgentes en faveur des salaires, de l’emploi, de la protection sociale et du service public.

La stagnation du SMIC et le gel du point d’indice des fonctionnaires sont intolérables et handicapent gravement la relance économique. L’augmentation des salaires dans le public comme dans le privé est donc une priorité.

Les entreprises reçoivent plus de 172 milliards d’aides publiques sous la forme d’allègements ou d’exonérations fiscales et sociales, sans aucune conditionnalité ni évaluation de l’efficacité de ces aides en matière d’emploi et d’investissements, et sans contrôle. L’ensemble de ces aides doit être remis à plat et évalué économiquement et socialement.

La relance de l’emploi passe par un plan socialement utile, d’investissements industriels, de sécurisation de l’emploi pour les salariés, de création d’emplois de qualité, de relance du pouvoir d’achat et de développement des services publics.

Nos organisations considèrent que les annonces liées au « Pacte de responsabilité », et en particulier les 50 milliards d’euros d’économies programmées, répondent d’une logique inacceptable d’austérité et attaquent inévitablement le financement des services publics, de la protection sociale et de la solidarité nationale alors que les besoins sociaux augmentent.

Nos organisations réaffirment que la protection sociale est un droit universel. Celle-ci est partie intégrante du salaire socialisé. Supprimer la cotisation des entreprises à la branche famille conduit de fait à le diminuer. Elles s’opposent au transfert du financement de la branche famille des entreprises vers la fiscalité des ménages (y compris par la fiscalité locale). Elles réaffirment leur attachement aux droits familiaux financés par la branche famille de la sécurité sociale. C’est un des éléments qui concourt à l’égalité entre les femmes et les hommes en favorisant l’accès au travail des femmes.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires appellent l’ensemble des salariés, chômeurs et retraités à se mobiliser et à participer massivement aux actions interprofessionnelles de manifestations, rassemblements et grèves du 18 mars.

Pour consulter le tract de l’USD 04, CLIQUER ICI

11 mars 2014 – Nouveau statut des sages-femmes : Premières victoires… mais le gouvernement peut mieux faire !

Pour rappel, cela fait près de dix ans que la CGT lutte aux côtés des sages-femmes pour obtenir une revalorisation de la profession.

En mai 2011 et sous l’impulsion de la CGT, l’Intersyndicale avec les associations de sages-femmes (membres aujourd’hui du Collectif pro-PH) a fait monter la pression par deux fortes mobilisations. Le mot d’ordre de l’époque : « Une femme, Une sage-femme ! ». Cependant, en octobre 2013, le Collectif composé essentiellement d’associations corporatistes (et de la CFTC) a tenté le coup de force en proposant un statut de praticien hospitalier et une sortie de la fonction publique hospitalière. Cette proposition en trompe l’œil a été immédiatement dénoncée par la CGT. Il ne pouvait en résulter qu’une perte des acquis sociaux.

Finies les 35 heures au profit d’un décompte jour médical aléatoire. Perte de l’affiliation à la CNRACL pour l’invalidité et la retraite. Augmentation des statuts précaires. Autant de reculs inacceptables pour les sages-femmes. Marisol Touraine y a vu une belle opportunité de division de la profession et un affaiblissement du mouvement. Au lieu de trancher, la Ministre a donc lancé quatre groupes de travail, dont l’un sur le nouveau cadre statutaire qui pourrait être proposé. Ce groupe a été piloté par Édouard Couty. En clair, il s’agissait de faire le tri entre les avantages et les inconvénients de quitter la Fonction publique hospitalière.

Mi-février, E. Couty a rendu ses conclusions et la Ministre le 4 mars dernier lors d’une conférence de presse a annoncé les mesures cadrant l’organisation future de la profession.

Notre analyse : la Ministre a repris certaines propositions de la CGT mais a laissé de nombreuses zones de flou.

La mise en place d’unités fonctionnelles est une des revendications fortes de la CGT depuis des années. La Ministre a répondu à cette attente en indiquant que de telles unités pourront être créées. Cependant ,la CGT a toujours réclamé que ces unités soient obligatoirement placées sous la responsabilité d’une sage-femme. Or, la Ministre ne l’envisage que comme une « possibilité ». Cela signifie que la décision incombe aux établissements.

La CGT déplore la timidité de la Ministre sur ce point et demande qu’une évaluation soit intégrée dans la mise en œuvre de ce dispositif. Si la proportion de sages-femmes en responsabilité est trop faible et que les établissements ne jouent pas le jeu, la CGT demandera que l’obligation soit imposée par décret……

Pour consulter ou télécharger l’intégralité du 4 pages consacré à l’arbitrage du 4 mars 2014 par la ministre, et l’analyse CGT, CLIQUER ICI

10 mars 2014 – Loi Stage : La CGT salue de premières avancées

Les députés ont adopté, lundi 24 février 2014, une loi pour réglementer les stages en entreprise. Cette loi fait suite aux batailles menées par la CGT et son UGICT avec les organisations de jeunesse depuis plus de 10 ans pour dénoncer les abus dont sont victimes les stagiaires.

La loi reprend plusieurs propositions de la CGT et permettra notamment de :

*Interdire les stages de plus de 6 mois et ceux qui ne s’inscrivent pas dans un cursus *pédagogique ;
*Limiter le nombre de stagiaires par entreprise ;
*Limiter le nombre de stagiaires suivis par tuteur professionnel.

La CGT avait adressé aux parlementaires de nombreuses propositions d’amendements, dont certaines ont été reprises, ce qui a permis d’améliorer le texte sur les sujets suivants :

*Les stages de plus de 2 mois devront ouvrir aux stagiaires les mêmes droits que ceux accordés aux salariés (50% de prise en charge transport et accès aux chèques déjeuner ou à la restauration de l’entreprise) ;
*Les stagiaires ne pourront plus pratiquer de travaux dangereux ;
*Le nombre de stagiaires suivis par enseignant devra être limité ;
*Le traitement des recours aux prudhommes sera accéléré en allant directement au bureau de jugement ;
*Le temps de travail est limité à la durée moyenne de travail des salariés dans l’entreprise (contre 48h maximum prévues dans le projet de loi initial) ;
*La ministre s’est engagée en séance à ce que le décret étendant l’obligation de gratification aux étudiants des formations du social soit appliqué à la rentrée 2014 et a débloqué une enveloppe de 5,3 millions d’euros à destination des structures d’accueil.

Cette proposition de loi doit néanmoins être complétée, et la CGT appelle les sénateurs à faire le même travail d’amendement que celui réalisé par les parlementaires.

Il convient notamment de :

*Limiter strictement le temps de travail à 35h et rendre exceptionnel le travail de nuit et le dimanche ;
*Généraliser l’obligation de gratification aux étudiants en santé qui sont désormais les derniers à en être exclus, ce qui constitue une rupture d’égalité inacceptable ;
*Prévoir les cas de requalification du stage en contrat de travail et renforcer les mentions devant figurer dans le registre unique du personnel ;
*Instaurer une gratification à 50% du SMIC dès le 1er jour de stage et en augmenter le montant en fonction du niveau de qualification du stagiaire.

Enfin, de nombreuses dispositions sont renvoyées à des décrets : la CGT et son UGICT demandent donc à être consultées pour leur rédaction. Les stagiaires ont attendu 10 ans pour avoir une loi, la publication des décrets est donc particulièrement urgente.

(Communiqué commun de la CGT et de l’UGICT CGT)