8 mars 2014 – Journée de la lutte des femmes

Cette année la déclinaison du 8 mars dans le 04 est différente des autres années.
Pas de pétition, pas de banderole, pas de drapeaux, pas de petite douceur, pas de discours

C’est la crise direz-vous ?… oui mais pas celle des patrons et de la finance
c’est la CRISE la vrai,

La colère des femmes et de la CGT
qui en ont assez des discriminations en tout genre faites aux Femmes
gel de note en cas de grossesse, temps partiels attaqués, moindre reconnaissance des métiers à prédominance féminine, non reconnaissance de la pénibilité au travail, difficultés à concilier vie au travail et vie privée, modifications des plannings, rappels sur les repos, difficultés à poser les congés souhaités …..
la liste est longue

La CGT 04 combat depuis bientôt 10 ans le gel de la note infligé aux femmes lors de leurs congés maternité.

La CGT 04 a organisé hier une conférence de presse pour que les articles paraissent aujourd’hui 8 mars jour de la lutte des femmes contre toutes les inégalités et les violences.

La CGT dénonce auprès des Présidents des conseils de surveillance la position de leur représentant notamment lors des dernières CAPL de l’hôpital de Manosque le 21 février 2014.

La CGT dénonce la fragilité de la mesure transitoire (arrêt du gel du 1/4 de point pour 2013 seulement) arrachée de haute lutte par la CGT de l’hôpital de Digne.

La CGT des hôpitaux de Digne et Manosque envoient ce jour la copie de ce courrier aux
différentes ministres concernées, à l’ARS , au défenseur des droits.

La journée du 8 mars n’est pas la journée des femmes, encore moins celle de la femme
(a qui on peut offrir un petit cadeau, et le reste de l’année un salaire de misère)
mais la journée de lutte des femmes.
Pour la CGT, l’égalité femmes / hommes est un enjeu majeur de société
et nous devons encore mener de grands combats pour qu’elle soit effective.

Pour consulter l’extrait des Cahiers de la Vie Fédérale numéro 83 de février 2014 (sur l’hôpital de Manosque), CLIQUER ICI

Pour consulter l’article de Haute Provence Info du 8 mars, CLIQUER ICI

Pour consulter l’article de La Marseillaise du 8 mars, CLIQUER ICI

Pour consulter, l’article de La Provence du 8 mars, CLIQUER ICI

Pour consulter la lettre ouverte au Maire de Manosque, CLIQUER ICI

Pour consulter la lettre ouverte au Président du Conseil de Surveillance de l’hôpital de Digne, CLIQUER ICI

7 mars 2014 – Une surcharge de travail des infirmier(e)s fait augmenter la mortalité hospitalière

Le risque de mourir des suites d’une chirurgie courante est plus important lorsque les patients sont pris en charge dans des hôpitaux où les infirmier(e)s ont une charge de travail importante, selon cette étude conduite dans neuf pays européens et publiée la semaine dernière dans le « Lancet ».

À chaque fois que l’on ajoute un patient à la charge de travail moyenne des infirmièr(e)s, le risque de décès dans les 30 jours est augmenté de 7 %. C’est le résultat obtenu par Linda Aiken de l’école d’infirmière de l’université de Pennsylvanie et ses collègues européens.

« Les mesures d’austérité et les réformes des systèmes de santé visant à réduire les dépenses hospitalières ont des conséquences sur les patients », estiment les auteurs dans leur introduction. Ils ont analysé les données de plus de 420 000 patients hospitalisés au moins deux jours pour un acte de chirurgie générale, vasculaire ou orthopédique dans 9 pays européens ayant participé à l’étude RN4CAST (la France n’en faisant pas partie).

Le but premier de RN4CAST était de fournir un support d’information à la politique à mener vis-à-vis de la dotation en infirmier(e) des établissements de santé. Des questionnaires remplis par plus de 26 500 infirmier(e)s ont permis de quantifier le nombre moyen de patients par infirmier(e)s ainsi que leur niveau de formation.

Cette étude montre également que la mortalité hospitalière est également directement impactée par le niveau moyen de formation des infirmier(e)s. Pour chaque tranche de 10 % supplémentaire d’infirmiers ayant l’équivalent d’une licence dans un établissement, le risque de mourir dans les 30 jours qui suivent l’hospitalisation diminue de 7 %.

5 mars 2014 – Lamentable !!! Les étudiants infirmiers pris en otage par la FHP

Les Organisations Syndicales CFDT, CGT et CGT-FO dénoncent avec fermeté le chantage odieux et la prise en otage des étudiants-es infirmiers-ières !

Se sentant « maltraitée » par rapport aux hôpitaux, la Fédération de l’Hospitalisation Privée a décidé de suspendre l’accueil des étudiants-es infirmiers-ières.

Plus de 30 000 stagiaires pris en otages par cette Organisation Patronale. « Cette route barrée » faite aux étudiants-es est la remise en cause de la carrière de milliers de futurs-es salariés-es.

Pour ceux-ci, l’enjeu est de taille. Déjà dans les entreprises, leurs stages ne sont plus planifiés. Les élèves se posent donc aujourd’hui, la question de la validation de leur année.

La Fédération Nationale des Etudiants en soins infirmiers s’est d’ailleurs indignée de l’annonce de la FHP dans un communiqué en date du 5 février dernier.

Non contente de percevoir le montant du CICE et de la baisse programmée des cotisations patronales, la FHP en demande toujours plus.

Alors que l’hospitalisation privée a toujours choisi, avec l’accord des tutelles, d’investir uniquement les activités les plus rentables, elle voudrait aujourd’hui continuer à rémunérer grassement ses actionnaires en oubliant au passage ses propres salariés-es.

Pour arriver à ses fins, elle n’hésite pas à mettre en péril une année d’étude pour une partie des 30 000 élèves. Ce chantage n’est pas digne d’une Organisation Syndicale Patronale qui par ailleurs rappelle à qui veut l’entendre ses besoins en matière de professionnels qualifiés !

QUELLE IDÉE SE FORGE LES STAGIAIRES DE NOTRE SECTEUR AU REGARD DE CE QUI LEUR ARRIVE ?
EST-CE LÀ, L’ATTRACTIVITÉ DU SECTEUR ?

Quant à la rémunération des salariés-es de la branche, elle est soumise à une grille des salaires non réévaluée depuis 2002 avec un grand nombre de salariés-es rémunérés au SMIC.

La FHP a une volonté toujours plus grande de réduire la masse salariale au détriment des conditions de travail et de la qualité des soins. Constat fait par les salariés-es dans la plupart des entreprises.

LA QUALITÉ DES SOINS ET LA SÉCURITÉ DES PATIENTS NE SONT PLUS UNE PRIORITÉ POUR LA FHP. LES ORGANISATIONS SYNDICALES APPELLENT LA FHP À PLUS DE RESPONSABILITÉ EN CESSANT IMMEDIATEMENT CE CHANTAGE.

28 février 2014 – Sages-femmes hospitalières : toujours pas de consensus

Après 4 mois de conflit et de grève avec réquisitions, les organisations (CGT, CFDT, FO, SUD, Unsa) ont pressé la ministre de se prononcer.

Ils voulaient que Mme Touraine tranche à l’issue de la réunion de ce groupe de travail, prévue le 19 février, et ouvre des négociations salariales dans la foulée. La ministre devait arbitrer une première fois le 20 décembre, mais elle a prolongé les travaux jusqu’à fin mars, faute de consensus entre syndicats hospitaliers et collectifs des sages-femmes qui veut sortir ces professionnelles de la fonction publique et obtenir un statut sur le modèle des médecins (praticien hospitalier).

Les syndicats de la fonction publique sont hostiles à cette hypothèse, synonyme selon eux de précarité. Des consultations organisées dans les hôpitaux vont dans leur sens, avec « entre 80 et 96% des sages-femmes (qui) ont voté pour rester dans la fonction publique hospitalière ».

La réunion sur le statut des sages-femmes hospitalières s’est tenue ce 19 février, mais les discussions n’ont pas abouti à un accord. L’arbitrage de Marisol Touraine est attendu rapidement.

27 février 2014 – Encore un drame à l’hôpital…en faudra-t-il combien ?

Une patiente est décédée à Paris aux urgences de l’hôpital Cochin où elle avait été admise pour une plaie au pied. Elle a été retrouvée morte sur une chaise après 6 heures d’attente. Après la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu, celles de l’hôpital Cochin sont davantage sollicitées. La CGT avait prévenu qu’il allait y avoir des morts. Réduire le nombre de sites, accroître les délais d’attente aux urgences, c’est augmenter le taux de mortalité. Tout cela est très choquant. Mais ce qui est tout autant inacceptable, c’est que ce choix de politique sanitaire met non seulement en danger les patients mais également les personnels. Car cette situation dramatique risque de retomber sur l’infirmière d’accueil et d’orientation. Des choix politiques et des directions augmentent la charge de travail des soignants, dégradent en permanence leurs conditions de travail, et mettent en danger leur diplôme et l’exercice de leur fonction. Car il faut toujours trouver un bouc émissaire sans tenir compte que les personnels ne sont plus en mesure d’assumer leurs missions correctement.

L’hôpital public est en danger. Qui n’en a pas fait l’expérience ? Des urgences débordées. Des délais d’attente à n’en plus finir. Des médecins et des personnels soignants qui travaillent à flux tendu : les signaux deviennent alarmants sur les sous-effectifs, la désorganisation et, au final, le manque de sécurité pour les patients. Paradoxe de cet hôpital public à la française : il peut réunir en son sein les meilleurs spécialistes mondiaux d’une discipline et fonctionner parfois avec des bouts de ficelle.

26 février 2014 – Appel à la grève et à la mobilisation le 18 mars 2014

Les Fédérations CGT, FO, Sud, du secteur de la santé et de l’action sociale, réunies le 10 février 2014, refusent les politiques d’austérité que le gouvernement et les employeurs continuent d’imposer aux salariés.

Aucun secteur n’est donc épargné par les politiques de restriction qui impactent les conditions de travail et nos missions de service public.

Au nom de la baisse des dépenses publiques, le gouvernement avec son « pacte de responsabilité » fait un nouveau cadeau de 30 milliards aux entreprises, en volant notre salaire différé, nos cotisations sociales.

Cette situation devrait s’aggraver avec les préconisations de la Cour des comptes « pour enrayer la spirale de la dette sociale », qui devrait passer selon elle « par un effort accru de la maîtrise des dépenses de santé », pour nos différents secteurs. C’est d’ailleurs l’objectif que le gouvernement s’est fixé dans la recherche de 50 milliards d’euros d’économies d’ici 2017 dans les services publics. Soit, selon le rapport de la Cour des comptes et le JDD du 9 février dernier, 15 milliards sur la santé, dont près de 5 milliards sur l’hôpital public.

Cette politique d’austérité, voulue par le gouvernement, s’inscrit totalement dans la continuité des gouvernements précédents.

Il s’agit d’une attaque contre la Sécurité Sociale, les établissements et services de santé, du secteur social, et médico-social.

A plusieurs reprises, les fédérations CGT, FO, SUD du secteur de la santé et de l’action sociale ont tiré le signal d’alarme.

C’est pourquoi elles appellent à la grève, à la mobilisation, à des manifestations interprofessionnelles le 18 mars 2014, sur des revendications claires telles que nous les avions développées contre l’ANI et contre la contre-réforme des retraites, pour :

* l’augmentation générale et rattrapage des salaires pour mettre fin à la situation de gel, tant dans le public que dans le privé,

* l’embauche sur des emplois statutaires dans la Fonction publique et des CDI dans le privé,

* l’opposition totale à l’austérité,

* la défense et l’amélioration de notre système de protection sociale,

* le maintien et l’amélioration des garanties conventionnelles et statutaires,

* l’arrêt des restructurations, des fermetures de lits et de places, des suppressions de postes

* l’abrogation de la loi HPST

14 février 2014 – KORIAN et MEDICA fusionnent et créent le leader des maisons de retraite

Les numéros deux et trois du secteur en France fusionnent. La concrétisation devrait avoir lieu courant mars 2014.

« Korian First », tel était le titre du plan stratégique validé en décembre dernier par le conseil d’administration du numéro deux français et européen des établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (Ehpad). Il aura fallu moins d’un an à Yann Coléou, le directeur général du groupe Korian, pour atteindre l’objectif fixé d’en faire le numéro un européen des maisons de retraite. Et ce grâce au projet de fusion avec Medica, son challenger en France. Les deux groupes viennent donc de signer un protocole d’accord visant à « créer le leader européen des services aux seniors, avec plus de 57.100 lits, près de 600 établissements et un chiffre d’affaires combiné de 2,2 milliards d’euros », indique leur communiqué commun. Des chiffres qui donneront au futur ensemble une longueur d’avance sur le groupe Orpea, l’actuel numéro un français et européen des Ehpad, avec un chiffre d’affaires de 1,4 milliard en 2012.

La CGT reste vigilante sur les effets d’une telle fusion en termes de dialogue social, de négociation collective et d’impact sur les conditions de travail.

Au regard des chiffres affichés par Medica France :
+13% de CA pour 2013,
+32% de dividendes reversés aux actionnaires (soit 12 millions d’€),
+ les 4% de la masse salariale reversés suite au dispositif CICE.

Au regard du projet de la fusion/absorption de MEDICA SA par KORIAN SA qui va entraîner dès la signature +15% de revenus supplémentaires aux actionnaires et en prenant compte aussi du doublement du nombre de leurs actions (11 Medica pour 10 Korian).

La CGT estime que malgré les propositions de la direction générale de MEDICA FRANCE de revaloriser la masse salariale par le biais d’une augmentation de la sujétion Dimanche et jours fériés à 0,8, et un nouveau calcul de la prime de stabilité en incluant l’ancienneté entreprise, cela est pour nous nettement insuffisant.

En effet, ces 2 revalorisations ramenées au mois n’excède pas les 1% d’augmentation, soit l’équivalent en fonction des coefficients de 12 à 15€ net par mois, lorsqu’on sait que les cotisations salariales ont augmentées depuis octobre 2012 : +4€ par mois, avec l’injonction de l’URSAFF, le prix des repas pour les salariées passe à 2,30€, on voit que ces 1% sont une miette de pain !!! Depuis 10 ans l’inflation est de 19% !!! Cette année encore de nombreuses hausses : la TVA à 20%, +3% pour les transports, nouvelle hausse de l’électricité de 0,2% après celle de 5% en 2013, 0,38% pour le gaz,etc.

En cette période de mouvement d’argent avec la fusion/absorption, le rachat par Medica France du numéro 1 belge des maisons de retraite (Senior Living Group) avec des chiffres en…milliards d’euros, nous espérions un geste plus fort et plus conséquent de l’entreprise.

Cela est bien loin des aspirations et des revendications des salarié(e)s de l’entreprise : +10% de la valeur du point, un véritable 13ème mois à la place de la prime de stabilité, meilleure prise en charge des transports, prime pour les salarié(e)s qui sont obligés de venir travailler avec leur véhicule personnel, subrogation…

12 février 2014 – Modification des grilles de la catégorie C le 1er février 2014 : l’aumône !

Les décrets et arrêtés d’application des nouvelles grilles indiciaires pour les catégories B et C, dans la fonction publique hospitalière, sont enfin parus au Journal Officiel.

Enfin les grilles sont parues concernant la catégorie C. Ils sont la « brillante » illustration des politiques d’austérité qui se sont traduites par le gel du point d’indice qui ont amené à des bricolages de grilles pour que les débuts de carrière ne se situent pas sous le SMIC. Durant l’année 2013, des négociations « mesures d’urgence catégorie C » ont eu lieu et le gouvernement a fait passer des propositions que l’ensemble des organisations syndicales a rejeté car se traduisant par un « saupoudrage de points et l’abaissement des conditions de l’ancienneté ». Le Gouvernement est passé en force et pris unilatéralement l’option de publier des textes se traduisant par un vote défavorable de la CGT. Seule la revalorisation de la valeur du point d’indice permettra de garantir et d’améliorer le pouvoir d’achat des agents de la Fonction publique !

Avec les personnels, dans l’unité syndicale la plus large possible, la CGT agira pour :
* une hausse du point d’indice. C’est la priorité pour compenser l’inflation ;
* la mise en œuvre de mesures de rattrapage des pertes accumulées (14% depuis le 1er janvier 2000) ;
* qu’aucun salaire ne soit inférieur à 1.700 euros mensuels ;
* que chaque agent ait la garantie de finir sa carrière en haut de sa catégorie d’entrée dans la Fonction publique, cette garantie devant déterminer le volume des promotions ;
* que les primes soient intégrées à la grille, prises en compte pour la retraite …

5 février 2014 – Les décrets et arrêtés d’application des nouvelles grilles indiciaires pour les catégories B et C

Les décrets et arrêtés d’application des nouvelles grilles indiciaires pour les catégories B et C, dans la fonction publique hospitalière, sont enfin parus au Journal Officiel de ce matin.

Cette aumône méprisante lâchée par le Gouvernement aux catégories B et C ne rattrape en rien le gel du point d’indice que subissent depuis 2009 les fonctionnaires. Pour autant la Fédération a dû insister fortement auprès du Ministère de la santé pour que la publication des décrets soit faite avant le 1er Février.

Pour exiger une véritable augmentation de salaire pour tous, la Fédération de la santé vous appelle à participer massivement à la journée interprofessionnelle de grèves, d’actions et de manifestations construite dans chaque établissement. La commission exécutive confédérale appelle donc à mettre à disposition des salariés l’ensemble des éléments leur permettant de s’inscrire dans cette journée d’action du 6 février 2014. L’élévation du rapport de forces et la capacité des salariés à imposer d’autres choix passent par la réussite du 6 février 2014 ainsi que par le renforcement de la CGT

* Décret n° 2014-71 du 29 janvier 2014 modifiant divers décrets relatifs aux carrières des fonctionnaires des catégories C et B de la fonction publique hospitalière : CLIQUER ICI

* Décret n° 2014-72 du 29 janvier 2014 modifiant le décret n° 2006-228 du 24 février 2006 instituant différentes échelles de rémunération pour les fonctionnaires hospitaliers de catégorie C et modifiant divers décrets relatifs au classement indiciaire de corps de la catégorie B de la fonction publique hospitalière : CLIQUER ICI

* Arrêté du 29 janvier 2014 fixant l’échelonnement indiciaire applicable aux fonctionnaires hospitaliers de la catégorie C : CLIQUER ICI

* Arrêté du 29 janvier 2014 modifiant l’arrêté du 14 juin 2011 relatif à l’échelonnement indiciaire des personnels administratifs de la catégorie B de la fonction publique hospitalière, l’arrêté du 27 juin 2011 relatif à l’échelonnement indiciaire du corps des techniciens et techniciens supérieurs hospitaliers et l’arrêté du 23 janvier 2012 relatif à l’échelonnement indiciaire du corps des techniciens et techniciens supérieurs hospitaliers de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris : CLIQUER ICI

30 janvier 2014 – Le burn out menace plus de 3 millions d’actifs

Selon une étude publiée mercredi 22 janvier par le cabinet Technologia, plus de 3 millions d’actifs ont un risque élevé de se retrouver en «burn-out».

Ce risque serait évalué à 19% pour les cadres. Viennent ensuite les ouvriers (13,2%), les professions intermédiaires (9,8%) et les employés (6,8%). L’affection touche des personnes sans antécédent psychique et les pathologies «ne concernent que la sphère professionnelle», indique Technologia, pour lequel le lien «direct et essentiel» avec le travail est établi.

Or, le cabinet note que ces affections sont «très difficilement reconnues» vu le flou sur la définition clinique de ce syndrome et l’absence de tableaux de maladies professionnelles spécifiques.

A l’heure actuelle, le «burn out» peut être reconnu au titre de l’article L 461-1 du Code de la sécurité sociale, mais uniquement si la maladie justifie une incapacité permanente de plus de 25% et si un lien «direct et essentiel» avec le travail a été mis en évidence par un comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles. Seuls quelques dizaines de cas sont reconnus chaque année. Technologia lance donc un appel pour la reconnaissance par la sécurité sociale du «burn out» via la création de trois nouveaux tableaux de maladies professionnelles: dépression d’épuisement, état de stress répété et anxiété généralisée.