16 juillet 2013 – L’USD 13 sort le premier numéro de son bulletin !!!

Bonjour,

Ci-joint le premier numéro du bulletin (4 pages) de l’USD 13. Toutes nos félicitations !!!

Nous sommes très heureux quand nous voyons des initiatives de qualité. Nous essaierons d’en mettre plus souvent sur notre blog.

Pour le télécharger ou le consulter, cliquer ici

Sommaire :
* Edito : nous sommes tous des usagers de la santé
* Manifestation santé
* Santé publique
* La psychiatrie publique, un enjeu de société
* Gérontologie
* Action sociale
* Santé privée

L’USD 04 est en réflexion également pour la sortie d’un bulletin 4 pages dans les prochaines semaines.

Au centre hospitalier de Manosque, nous faisons régulièrement des infos, des tracts et des bulletins. Certains reprennent des infos de notre blog, c’est pour cela que nous ne les publions pas forcément dessus.

Nous avons également un journal 8 pages couleurs que nous imprimons en grande quantité : « Le Mistral Gagnant ». Nous faisons une parution par an. Le prochain devrait arriver courant septembre et sera également consultable sur le blog.

Pour consulter le précédent numéro de notre journal, Cliquer ici

15 juillet 2013 – La CGT contre la fermeture de l’hôtel-Dieu de l’AP-HP…la résistance s’organise

Suite à la sanction subie par notre collègue Gérald KIERZEK, démis de ses fonctions de responsable médical du Service Médical d’Urgence et de Réanimation (SMUR) par le chef du service des urgences de l’Hôtel-Dieu de Paris, les syndicats CGT et MICT-CGT de l’Hôtel-Dieu de Paris dénoncent avec la plus grande fermeté cette décision inique médico-administrative.

Il s’agit là d’une atteinte au droit et à la liberté d’expression, à la démocratie.

Il est scandaleux d’exercer une telle pression envers des professionnels confirmés qui défendent l’hôpital public au service de tous, ceci pouvant avoir des conséquences graves pour l’ensemble du personnel et désorganiser l’ensemble des services de l’hôpital.

L’obligation de protection de l’employeur qui doit assurer la santé physique et mentale des agents n’est plus respectée.

Déjà, plusieurs tentatives de répression ont été exercées contre les représentants CGT du personnel qui s’opposent comme le docteur Gérald KIERZEK au projet FAUGERE/CAPRON/LEGUEN/EVIN de démantèlement de l’hôpital.

La CGT de l’Hôtel-Dieu de Paris soutient et affirme sa solidarité sans faille avec Gérald KIERZEK.

La CGT de l’Hôtel-Dieu de Paris exige :
* La réintégration immédiate de Gérald KIERZEK dans ses fonctions
* Le maintien des Urgences et de tous services de soins encore présents à l’Hôtel-Dieu
* L’annulation de la décision de fermeture des Urgences au 4 novembre 2013
* Un moratoire sur le projet FAUGERE/CAPRON/LEGUEN/EVIN
* Un débat public sur le projet alternatif que nous portons pour l’Hôtel-Dieu

Pour signer la pétition en ligne : Cliquer ici

10 juillet 2013 – La réforme des retraites en 2013 : que faut-il en penser ?

Vers une nouvelle réforme régressive ?

* Le cahier des charges remis à la Commission pour l’avenir des retraites n’augure pas un changement d’orientations.
L ’équilibre financier des régimes apparaît toujours comme la préoccupation principale.
L’idée selon laquelle « on doit travailler plus longtemps puisqu’on vit plus longtemps » est réaffirmée.

* Cette réforme s’inscrit bien dans la continuité des précédentes.

* Pas de remise en cause du recul de l’âge (pas de rétablissement des 60 et 65 ans).

* Les scénarios qui seront présentés porteront vraisemblablement sur :
– Un nouvel allongement de la durée de cotisation.
– La désindexation des pensions (à l’instar des complémentaires Arrco Agirc).
– Un mode de pilotage assurant l’équilibre financier de manière pérenne, dispensant de nouvelles réformes à court terme.

Quelle stratégie pour la CGT ?

* Cette réforme ne part pas des attentes et des préoccupations des salariés et des retraités.
* Il faut faire en sorte de les replacer au centre du débat et faire valoir nos propositions.
* Le tout dans une dynamique de mobilisations.

La bataille des idées

* Ce qui sous-tend la future réforme (comme les précédentes) c’est :
Le postulat d’un « coût du travail » trop élevé grevant la compétitivité des entreprises.
La nécessité de réduire les dépenses publiques.
Le besoin d’un mécanisme d’équilibrage du financement des régimes en jouant globalement sur les prestations (pensions), les cotisations étant figées (pour ne pas renchérir le « coût du travail ») = cotisations définies.
Cela entraînerait immanquablement une baisse des pensions, liée notamment à l’accroissement du nombre de retraités.

Cohérence revendicative

* Même un système de retraite idéal ne pourrait pas distribuer de bonnes pensions avec :
– Des salaires toujours plus bas.
– Un chômage et une précarité orientés durablement à la hausse.
– Des conditions de travail de plus en plus dégradées.

* La bataille pour les retraites porte donc sur l’ensemble de ces enjeux.

Les attentes et préoccupations

* Elles tournent principalement autour de 2 questions :
– A quel âge pourrais-je partir (préoccupation forte des actifs) ?
– Avec quel niveau de pension (préoccupation partagée par les actifs et les retraités) ?

A quel âge pourrais-je partir ?

* La dernière enquête portant sur les motivations de départ à la retraite (Drees, Cor, Cnav, DSS) indique un âge moyen idéal de départ à 60,2 ans (question posée aux retraités partis entre juillet 2010 et juin 2011).

* Ce qui nous remonte montre un attachement toujours très présent à la retraite à 60 ans.

* L’attente est forte d’une reconnaissance de la pénibilité permettant de partir bien avant 60 ans.

* Cela conforte l’exigence du retour à la retraite à 60 ans et la possibilité de départs anticipés si pénibilité.

Avec quel niveau de pension ?

* L’exigence porte sur le maintien du niveau de vie et donc sur une pension proche du salaire d’activité.
* Seule une logique dite de prestations définies permet d’afficher et de garantir un niveau de pension en rapport avec le salaire d’activité.
* C’est ce que porte la CGT avec les 75 % (minimum) de taux de remplacement.

L’important, c’est le résultat

* Dans la perspective d’une nouvelle réforme, il nous faut considérer que le plus important en matière de retraite, c’est le résultat, c’est-à-dire le niveau de pension.
* Du côté gouvernemental comme du côté patronal, on s’évertue à brouiller les cartes (« équité », « complexité », « lisibilité » …) pour esquiver la question principale du niveau de pension.
* Ce qui inquiète pourtant les salariés comme les retraités, c’est bien le niveau de pension (80 % se disent inquiets en avril 2013 – Ipsos ).

Réaffirmer le choix de la répartition…

* Le système français fonctionne à plus de 95 % en répartition.

* Cela signifie :
– que les cotisations du moment financent les retraites du moment,
– ces cotisations sont constitutives des futurs droits à retraite.

* Ce principe solidarise les générations.

* Il est par construction plus collectif.

… solidaire et à prestations définies

* Bien que tous par répartition, les différents régimes constituant le système français sont plus ou moins solidaires.
– La solidarité permet de corriger (partiellement) un certain nombre d’inégalités au premier rang desquelles celles entre les femmes et les hommes. Les écarts de pensions qui restent très importants le seraient encore davantage sans cette solidarité.
* La répartition ne garantit pas à elle seule le niveau de pension.
* La solidarité intergénérationnelle ne perdure que si les générations les plus jeunes acquièrent la certitude qu’elles bénéficieront à leur tour de bonnes retraites.
* Il nous faut donc promouvoir la répartition solidaire à prestations définies.

Rien à attendre de bon…

* Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il n’y a rien à attendre de bon des mesures portées par ce gouvernement.

* Augmenter la durée d’assurance ne s’est pas traduit par un recul significatif de l’âge de départ en retraite.
– La raison essentielle en est le niveau de dégradation élevée de la situation de l’emploi.
– Moins de 2 salariés sur 3 sont en emploi au moment du passage à la retraite.

Le véritable objectif…

* L’objectif demeure la baisse des pensions et toutes les mesures qui sont annoncées vont dans cette même direction.

* C’est le seul moyen d’équilibrer les financements si on considère qu’il n’est pas possible d’augmenter les ressources.

* Tel n’est pas le point de vue de la CGT…

Nos propositions

* Elles sont en phase avec les attentes des salariés et des retraités.

* Elles peuvent être financées.

* Elles sont réalistes et pragmatiques.

Propositions CGT : les droits

* Taux de remplacement 75 % minimum pour une carrière complète.
* Pas de pension inférieure au SMIC (revendiqué par la CGT) pour une carrière complète.
* Ouverture du droit à retraite à 60 ans pour tous.
* Départ anticipé avec pension complète dans le cadre de la reconnaissance de la pénibilité.
* Validation des années d’études.
* Validation des périodes de précarité subie.
* Indexation pensions et salaires portés au compte sur salaire moyen.
* Retour aux 10 meilleures années pour la détermination du salaire annuel moyen du privé.
* Renforcement des mesures solidaires, notamment celles qui concourent à corriger les inégalités femmes-hommes.

Propositions CGT : le financement

* Toutes nos propositions ont pour effet de générer des emplois et donc des cotisations.
– Suppression des exonérations et instauration de la double modulation des cotisations dites « patronales » (≃10 Mds)
– Élargissement de l’assiette de cotisations à l’épargne salariale (intéressement, participation…) et aux primes pour les fonctionnaires (≃10 Mds)
– Mise à contribution des revenus financiers des entreprises (≃20 Mds).
– Augmentation en tant que de besoin des cotisations (en priorité les cotisations dites « patronales ».

* Naturellement, conquérir de l’emploi pérenne, bien rémunéré avec de bonnes conditions de travail est un passage obligé pour financer durablement une protection sociale de haut niveau.

* Exemple : le respect de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes apporterait un solde positif de 5 milliards d’€ dès 2015 et près de 10 milliards d’€ en 2020.

Propositions CGT : coordination et solidarité

* La CGT propose la mise en place d’une maison commune des régimes de retraite afin de coordonner et de solidariser les régimes.
* Socle commun de droits et de garanties (nivellement par le haut) tout en tenant compte des particularités attachées à chaque régime et de la nécessité de maintenir des modes différents d’acquisition et de restitution des droits.
* Harmonisation par le haut des droits solidaires (minima, droits familiaux et conjugaux, précarité, handicap…).
* Traitement de la question des polypensionnés.
* Pilotage des compensations entre régimes.
* Délibération réservée à des représentants des salariés élus.

9 juillet 2013 – Appel aux dons…de blagues…pour faire avancer la recherche médicale !

Deux jeunes médecins nouvellement diplômés ont décidé de choisir comme intitulé de thèse : « Représentations sociales du métier de médecin à travers la blague médicale ».

Ils se sont sûrement inspiré d’Alphonse Allais qui disait : « Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux ».

Les deux thésards ont lancé un appel en ligne pour recueillir des histoires drôles. Les médecins et les étudiants en médecine sont invités à leur envoyer la blague, impliquant des médecins, la plus drôle qu’ils connaissent. Chaque blague sera utilisée pour leur thèse…et s’ils n’ont pas assez de blagues, ils ne pourront pas devenir docteur !

Après un travail de recueil et de tri, commencera un travail d’analyse en essayant de dégager les représentations associées aux différentes spécialités médicales.

C’est le Pr Thierry Bougerol, chef du pôle Psychiatrie Neurologie du CHU de Grenoble qui présidera le jury de thèse au moins d’octobre prochain.

4 juillet 2013 – Concours réservés : tous les arrêtés du 6 juin 2013

Plusieurs arrêtés du 6 juin 2013 (publiés au Journal Officiel du 25 juin) précisent les modalités des concours réservés pour les corps suivants :

* animateurs, des assistants socio-éducatifs, des conseillers en économie sociale et familiale, des éducateurs de jeunes enfants, des éducateurs techniques spécialisés et des moniteurs-éducateurs Cliquer ici

* personnels techniques de catégorie B Cliquer ici

* infirmiers en soins généraux et spécialisés Cliquer ici

* cadres socio-éducatifs Cliquer ici

* ingénieurs hospitaliers Cliquer ici

* personnels de rééducation et personnels médico-techniques Cliquer ici

* sages-femmes Cliquer ici

* psychologues Cliquer ici

Les modalités organisationnelles sont communes :

Affichage des avis annonçant les concours réservés deux mois avant la date des épreuves, de manière à être accessibles au public, dans les locaux de l’établissement ainsi que, le cas échéant, sur le site internet de l’établissement. Ils peuvent également être portés à la connaissance des candidats par tout autre moyen d’information ;

Réception des demandes d’admission à participer un mois avant la date des épreuves au directeur de l’établissement organisateur du recrutement réservé.

Les épreuves reposent sur une unique épreuve d’admissibilité et une épreuve orale d’admission fondée sur la reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle des candidats.

3 juillet 2013 – La fabrique du mensonge. Comment les industriels manipulent la science et nous mettent en danger

(Le nouvel ouvrage de Stéphane Foucart)

Les industriels manipulent la science pour organiser notre ignorance des effets nuisibles de leurs produits. Tel est la thèse, magistralement démontrée, de ce livre. L’auteur entre peut-être un peu trop dans le détail pour exposer les malversations de l’industrie du tabac, déjà largement analysées et connues. Mais ce n’est qu’un exemple parmi d’autres : de l’amiante au gaz de schiste, des pesticides aux perturbateurs endocriniens, sans oublier le climato-scepticisme, le journaliste du journal Le Monde décrypte avec précision la construction intellectuelle du doute et de l’occultation du savoir qu’organisent les multinationales. On ressort proprement sidéré d’un ouvrage où il est clairement démontré que des grandes entreprises, épaulées par certains scientifiques et même par des instituts publics, sont prêtes à tout pour sauvegarder leurs profits, y compris à jouer avec la santé des gens et, au-delà, avec la survie de l’espèce humaine. La menace écologique ne doit pas être la seule à nous inquiéter : nous avons peut-être atteint le point où l’alliance entre la science, la technique et l’économie de marché, loin de nous apporter de nouveaux bénéfices, nous met désormais en danger. Ce n’est pas un livre coup de gueule, il n’y a pas de théorie du complot. Juste une démonstration sobre, informée, soigneuse et implacable.

29 juin 2013 – Projet de loi sur l’égalité femmes/hommes (pour la CGT le compte n’y est pas)

La Ministre des droits des femmes a présenté en conseil supérieur pour l’égalité professionnelle le projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes. La CGT considère que ce projet de loi doit être un levier historique pour enfin atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes et sera particulièrement exigeante quant à son contenu.

Un angle mort : l’égalité professionnelle

Alors que pour la CGT l’émancipation des femmes passe d’abord par un égal accès au travail, à la rémunération, à la formation et aux responsabilités professionnelles, force est de constater que le projet de loi à ce stade fait l’impasse sur l’égalité professionnelle. En occultant cet aspect fondamental, le gouvernement continue à enfermer les femmes dans un rôle social prédéterminé, celui de mère et/ou d’épouse. Pour la CGT, il est indispensable d’intégrer des dispositions sur les sujets suivants :

– Egalité de rémunération : alors que les écarts salariaux atteignent 27% entre les femmes et les hommes, et 48 % de moins pour les retraites (régimes tous confondus), le projet de loi est muet sur le sujet ! Il est notamment nécessaire de remettre à plat les grilles de classifications pour garantir la reconnaissance salariale des métiers à prédominance féminine, de garantir la mixité des métiers, de renforcer les sanctions envers les entreprises…

– Lutte contre la précarité : 80% des emplois à temps partiels sont occupés par les femmes, 4.5 millions vivent sous le seuil de pauvreté, pourtant le projet de loi ne comporte aucune disposition de lutte contre la précarité au travail, au prétexte que le sujet aurait déjà été réglé par la loi dite de « sécurisation des parcours professionnels ». Pour rappel, pour la CGT, cette loi ne permettra pas de résorber la précarité, bien au contraire, elle l’accentue. Il est donc indispensable d’aborder la question du temps partiel dans le cadre de l’égalité professionnelle et de prévoir des dispositions légales pour mettre fin au temps partiel subi.

– Accès aux responsabilités : permettre aux femmes d’accéder aux responsabilités, c’est notamment encadrer le temps de travail des cadres et les forfaits jours, conformément à la jurisprudence européenne.

Des dispositions insuffisantes sur l’accompagnement de la parentalité

La CGT demande depuis longtemps une réforme du congé parental pour garantir un dispositif davantage partagé par les femmes et les hommes. En effet, le faible attrait pour les hommes du congé parental s’explique par des raisons culturelles mais aussi salariales. Pour que le congé parental soit pris à égalité de temps par les deux parents, il faut donc aussi qu’il soit mieux rémunéré et proportionnel au salaire.

De même, pour permettre aux femmes d’articuler parentalité et vie professionnelle, il est nécessaire de développer considérablement l’accueil des jeunes enfants et de rendre obligatoire la scolarité dès 3 ans A cet égard, la CGT attend des engagements financiers garantissant la mise en place du plan d’ouverture de nouvelles places en crèche annoncé récemment.

Pour éviter que cette loi soit une occasion manquée, il est indispensable que le projet soit enrichi, notamment pour renforcer la situation des femmes au travail. La CGT souhaite être reçue par la Ministre afin de lui présenter son analyse et ses propositions. L’égalité est un enjeu majeur de la société : la loi doit être à la hauteur pour que cessent réellement les violences et les discriminations.

28 juin 2013 – Gros conflit social à l’hôpital psychiatrique de Caen : Victoire des syndicats et des salariés !!!

Le directeur a déclaré la guerre…le personnel est rentré en résistance…et a connu un dénouement favorable.

C’est un plan de réduction des coûts qui a mis le feu aux poudres. L’hôpital psychiatrique de Caen, en proie à un mouvement social depuis plusieurs jours, n’a plus admis de nouveaux patients le semaine dernière. Le personnel a protesté contre toute une série de mesures d’économie (la suppression de jours de RTT par exemple).

Le bras de fer entre la direction, qui souhaite anticiper un déficit à venir, et l’intersyndicale CGT-CFDT-SUD, a connu un rebondissement en milieu de semaine dernière. La direction de l’hôpital a décidé le retrait des mesures d’économie annoncées la semaine d’avant.

Le directeur a alors annoncé la tenue d’une réunion tripartite, regroupant les syndicats du personnel, la direction et les médecins, pour débattre collectivement de l’avenir de l’hôpital.

Quelquefois, c’est mieux de commencer par une réunion tripartite, quand on a une décision à prendre, importante pour tous…ça s’appelle la concertation.

L’EPSM vient de connaître une mobilisation sans précédent par son ampleur, sa détermination, son unité. Les personnels, au cours de tous ces jours, ont tissé des liens d’amitié, de solidarité. Les salariés toutes catégories confondues ont retrouvé confiance en eux, en leur capacité de mobilisation, en leur capacité d’inverser la tendance, la peur a changé de camp.

Une des caractéristiques de ce mouvement c’est le mélange des générations de salariés (jeunes et moins jeunes), des catégories professionnelles qui vivaient côte à côte et se sont rencontrées au cours de tous ces jours. Elles ont partagé des préoccupations communes (emploi, conditions de travail, refus des diktats, refus du mépris…)

C’est la puissance du mouvement, sa détermination qui ont inversé la dynamique.

La conscience sociale à l’EPSM a changé, chacun a pu mesurer la force d’une telle mobilisation. « Nous sommes des centaines, ils sont une poignée !! » pouvait on entendre.

Cette force toutes et tous l’ont mesurée, intégrée. « Dorénavant, à l’EPSM, à l’échelle de masse on ne perçoit plus les évènements de la même façon. Nous savons qu’il est possible de peser sur eux et d’inverser la tendance. Nous avons gagné un capital confiance inestimable pour l’avenir. Nous mettons en garde la Direction, mais aussi l’Agence Régionale de Santé, le personnel avec ses organisations syndicales ne tolérera la remise en cause de ses conditions de travail ou atteinte à l’offre de soins. Et ce que nous avons réalisé tout au
long de ces 7 jours nous pouvons le refaire demain. » explique la CGT.

27 juin 2013 – L’austérité contre la solidarité : notre santé en danger !

La manifestation du 15 juin à Paris était l’occasion de revendiquer une protection sociale accessible à tous. La protection sociale est attaquée de toute part : allocations familiales, système de retraite et privatisation des soins mettent en lumière le choix d’un recul de la solidarité. C’est dans ce contexte que la CGT, d’autres syndicats, des médecins, de nombreux collectifs de défense de l’hôpital, des partis politiques, et de nombreuses organisations associatives, ont manifesté contre le démantèlement de la protection sociale et l’accès à un service public de santé.

Notre système de cotisations sociales guidé par le principe d’universalité est financé par le salaire socialisé alors que l’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 et le projet de généralisation de l’assurance complémentaire à tous les salariés du privé va à l’encontre de cette notion.

Alors même que le gouvernement dénonçait la politique de ses prédécesseurs et s’insurgeait contre les franchises médicales, ses actions semblent guidées par un esprit munichois inquiétant : soins courants qui ne sont plus pris en charge qu’à hauteur d’un euro sur deux, réflexion menées pour niveler par le bas les régimes de retraites et l’assurance maladie, validation et accentuation des mesures de privatisations antérieures…

Pourtant certaines études montrent qu’une politique d’austérité menée en pleine crise sociale entraîne l’étranglement financier de la sécurité sociale. La Ministre de la santé défend à demi-mots cette politique d’austérité et les manifestants ont dénoncé cette politique et les projets en cours, en demandant un financement de la protection sociale et de la sécurité sociale à la hauteur des besoins, ainsi qu’un grand service public de santé et d’action sociale.

La santé est en tête de toutes les priorités des français et la présence timide des médias lors de cette manifestation a été pour le moins paradoxale.

25 juin 2013 – Plus de 8 Français sur 10 sont très attachés au principe d’accessibilité à l’hôpital

( source : FHF/ Sofres)

81% de la population française interrogée ont une bonne opinion de l’hôpital public et ils réaffirment leur attachement au principe de l’accessibilité à l’hôpital public tant sur le plan géographique que financier.

35% des Français se sont rendus aux urgences cette année. Les principales raisons énoncées sont la garantie d’être hospitalisés en cas de besoin et la réalisation en un même lieu des différents examens.

59% des personnes sondées affirment être déjà prêtes à la télésurveillance médicale pour la transmission de données médicales interprétées par un professionnel de santé à distance.

Le principe d’accessibilité à l’offre de soins : une valeur structurante de l’hôpital public.