31 août 2019 – ARS – Agences régionales de santé : des usines à burn-out

Management harcèlement burn out

Nous nous souvenons d’un article que nous avions lu il y a pas mal de temps qui expliquait que le directeur général de l’ARS de Midi-Pyrénées était l’ancien numéro 2 de Carrefour…Un spécialiste des marchandises qui devait piloter la santé dans sa région. Qui a dit que l’hôpital n’était pas une entreprise, et que les patients n’étaient pas de la marchandise ? Un simple exemple parle plus qu’un long discours. Ils pourront toujours nous répondre « Avec Carrefour, je positive »…Mais, ce seront bien les seuls à positiver tant le fossé se creuse entre leurs objectifs et les attentes des patients et des personnels de santé sur le terrain… et même au sein des ARS…

>> Ci-joint un article qui vient de paraitre dans l’Humanité Dimanche intitulé « Agences régionales de santé, des usines à burn-out » : CLIQUER ICI

>> Ci-joint également un article qui était sorti fin 2018 dans Marsactu sur le management au sein de l’ARS PACA intitulé « Le management à la serpe du directeur qui a fragilisé l’agence régionale de santé » : CLIQUER ICI

10 aout 2019 – Grand dossier national sur la crise aux urgences (dont Sisteron)

Le journal « Le Parisien » est distribué dans la région parisienne sous ce nom et s’appelle « Aujourd’hui en France » pour tout le reste de l’Hexagone. Dans ces deux journaux ont été publiés hier un même dossier intitulé « Urgences : pourquoi la crise s’aggrave ».

Il est fait référence dans une partie du dossier à la mobilisation aux Urgences de Sisteron.

Ci-joint un extrait du dossier.


1154. Dossier crise aux urgences (1)

1154. Dossier crise aux urgences (2)

1154. Dossier crise aux urgences (3)

1154. Dossier crise aux urgences (4)

6 août 2019 – Réforme des retraites : la fonction publique hospitalière sera la grande perdante

Après la Loi Santé, définitivement adoptée il y a quelques jours, voici une nouvelle bombe du gouvernement contre les hospitaliers : la réforme des retraites !

« L’impact de ces nouvelles dispositions sera particulièrement fort dans les hôpitaux publics, avec leurs bataillons d’aides-soignants (près de 207 000 personnes) et d’agents de service hospitaliers (61 000), qui ne pourront donc plus, à terme, partir à 57 ans, comme aujourd’hui. » Explique le journal du Monde. Voir l’article ci -dessous.

Au delà de la perte de la catégorie active, tous les métiers hospitaliers sont concernés puisque le nouveau système de calcul des pensions sera par point, ce qui va inévitablement baisser les revenus de tous en plus d’allonger de façon insidieuse l’âge de départ à la retraite !

Une manifestation est déjà prévue le 24 septembre 2019, ensemble arrêtons ce gouvernement dans sa folie de destruction de nos conquis sociaux !

Réforme des retraites, la FPH grande perdante

29 juillet 2019 – Manquements graves aux normes incendie dans les hôpitaux

Sécurité incendie dans les hôpitaux

A force de comprimer les budgets de la santé et du social, on ne met pas de clim dans les chambres des EHPAD, on ne remplace pas les personnels malades, on met en place des fusions d’établissements, on ferme des services… et on ferme les yeux sur la sécurité incendie…

Dans le JDD (Journal Du Dimanche) du 27 juillet, on trouve un grand dossier sur les « manquements graves aux normes incendie dans les hôpitaux ».

Il est expliqué que de nombreux établissements hospitaliers ne respectent pas les normes de sécurité incendie au risque de conséquences catastrophiques. En dépit des investissements réalisés, le problème perdure et fait l’objet d’un persistant silence des autorités.

Il fait par exemple état de 20 établissements des hôpitaux de Paris qui seraient frappés d’un avis défavorable de la commission de sécurité incendie.

Il fait état de « rire nerveux » et « d’une grande crainte » des interlocuteurs interrogés au sein du CHU de la Timone à Marseille. « En cas de départ de feu, plus de mille personnes pourraient se retrouver piégées dans les locaux vétustes de cet immeuble de grande hauteur. En 2017, la sous-commission de sécurité des Bouches-du-Rhône a émis un avis défavorable à son exploitation. »

Et un peu partout en France, ce serait le cas. « Difficile d’estimer le nombre d’hôpitaux, de cliniques ou d’Ehpad qui continuent de recevoir des malades malgré un avis défavorable de la commission de sécurité incendie. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le ministère de la Santé l’ignore. »

Dans un contexte de restrictions budgétaires et d’économies sur la santé des personnels et des citoyens, il faut faire des choix semble-t-il. « Deux mois et demi après la tragédie de Notre-Dame, faut-il s’inquiéter des libertés prises par endroits avec la réglementation? Le fait que les comptes des hôpitaux soient déficitaires ne les conduirait-il pas à rogner sur leurs dépenses de maintenance, voire à renoncer à des chantiers colossaux dont le coût se chiffre souvent en dizaines de millions d’euros? Pourtant le ministère de l’Intérieur assure que les conditions de sécurités exigées en France sont les plus strictes qui soient et se veut rassurant. »

Il n’y a bien que lui qui soit rassuré !
Si le prochain projet de loi de financement de la sécu (PLFSS) ne change pas de cap, et ne donne pas une bouffée d’air aux hôpitaux (avec des moyens supplémentaires), on va être très mal !