14 décembre 2020 – De nombreuses formations « gratuites » pour 2021 destinées aux personnels de la Fonction Publique Hospitalière de la région

1321. Plan d'action régional ANFH PACA 2021

L’ANFH PACA propose des formations « gratuites » destinées aux personnels de la fonction publique hospitalière de la région. Elles n’affectent pas les budgets des plans de formation. Cependant, il faut rappeler que la formation est un droit pour tous les agents. Oui, un droit pour les titulaires, les stagiaires et les contractuels. Elle fait partie du salaire socialisé des agents. Ce salaire socialisé est issu de la valeur créée par le travail de chaque agent.

Pour accéder au Plan d’Action Régional (PAR) 2021 de l’ANFH PACA : CLIQUER ICI

Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter par mail :
cgthopmanosque@gmail.com

8 décembre 2020 – Le Billet d’humeur de Christophe Prudhomme « Officier de santé »

1274. Ségur de la santé Christophe Prudhomme

Billet d’humeur de la semaine : « Officier de santé »

Le gouvernement essaye de profiter de la crise liée à l’épidémie COVID-19 pour faire voter par le parlement des réformes accélérant la mise en place du monde libéral auquel il aspire. C’est le cas avec la proposition de loi déposée par la députée LREM Valérie Rist.

Un article vise à créer des professions médicales intermédiaires pour, notamment, pallier au manque de médecins. La raison invoquée montre la constance de la logique libérale à l’œuvre depuis les années 1980, puisque ce déficit démographique a été sciemment créé pour justement pouvoir proposer ce type de solutions.

En fait cette appellation renvoie aux officiers de santé qui existaient au 19e siècle et dont la mission était réduite aux premiers secours aux malades et aux blessés. Ils étaient considérés comme une « classe moins relevée dans la hiérarchie médicale ». De fait, dans la société très inégalitaire de cette époque, les médecins exerçaient plutôt dans les villes auprès d’une patientèle plutôt fortunée, alors que les officiers de santé maillaient les campagnes et les faubourgs. Il s’agit donc bien d’accélérer le processus en cours d’une médecine des riches et d’une médecine des pauvres.

Heureusement, les multiples protestations provoquées par cette proposition ont permis un premier recul avec la suppression de la référence à ces professions médicales intermédiaires. Mais l’affaire n’est pas pour autant close car le sujet reste d’actualité avec la création par la loi dite Buzyn de ce qui est appelé les infirmières de pratique avancée. Le dispositif mis en place est présenté comme une réponse à une aspiration légitime de la profession infirmière d’une reconnaissance de l’élévation de leur qualification, sanctionnée par des diplômes de type master. Mais en fait, ce qui se passe sur le terrain est complètement différent avec un glissement de tâches entre les médecins en sous-effectifs et les infirmières, qui a une visée uniquement financière : une infirmière « coûte » moins cher qu’un médecin. Ce d’autant que pour l’instant les niveaux de rémunération promis ne correspondent absolument pas à un niveau de qualification bac+5. Attention, cette question n’est pas uniquement catégorielle mais concerne l’ensemble de la population en termes d’égalité d’accès aux soins.

Dr Christophe Prudhomme

1er décembre 2020 – Le Billet d’humeur de la semaine de Christophe Prudhomme : « Vaccin »

1274. Ségur de la santé Christophe Prudhomme

Le Billet d’humeur de la semaine

« Vaccin »

Les laboratoires pharmaceutiques nous annoncent, à grand renfort médiatique, l’arrivée de vaccins tous plus efficaces les uns que les autres. Cette précipitation est suspecte car son objectif est strictement commercial afin de pouvoir capter immédiatement les plus grosses parts de marché. Il faut donc rester vigilants.

Si le vaccin constitue une arme supplémentaire contre le coronavirus, il ne s’agit pas de l’arme absolue. En effet, le vaccin permet de se protéger contre la maladie mais n’élimine pas le virus qui continue à circuler. Le meilleur exemple est celui de la variole qui a pu être définitivement éradiquée en 1980 alors que le premier vaccin a été mis au point par Edward Jenner en 1796 ! Il est donc nécessaire de continuer à utiliser les autres armes à notre disposition, que sont les mesures barrières et les tests, tant que le virus sera présent, ce qui peut durer encore plusieurs années. L’histoire nous en apprend beaucoup sur ces épidémies. L’actuelle ressemble fortement à celle de la grippe russe qui a sévi pendant plusieurs années à la fin du 19e siècle avec la même cinétique que celle du coronavirus actuel, à savoir des pics brutaux puis une régression tout aussi brutale, sans que nous n’ayons d’explication encore aujourd’hui.

D’autre part, au regard de la suspicion vis-à-vis des vaccins qui existe dans notre pays, un débat très large est nécessaire afin de répondre aux interrogations légitimes de la population. Un vaccin est un médicament avec des effets bénéfiques et des effets secondaires, potentiellement graves. Il est donc toujours nécessaire d’examiner le rapport bénéfices/risques de son utilisation pour les différents groupes de population auxquels il est destiné. Par ailleurs, la rapidité des processus d’homologation peut susciter des interrogations. Ce d’autant que l’opacité des laboratoires pharmaceutiques concernant l’accès à leurs résultats, sous couvert du fameux « secret des affaires », ne peut qu’inquiéter. Il faut se rappeler le drame des premiers vaccins contre la polio dans les années 1950 avec un laboratoire qui avait mis sur le marché un lot de produits qui a inoculé la maladie aux enfants vaccinés.

Alors, oui, les vaccins constituent une des avancées majeures de la médecine moderne. Mais, pour que la campagne de vaccination qui s’annonce soit une réussite, il est urgent que notre gouvernement accepte le débat et les critiques sur sa gestion de la crise jusqu’à ce jour, afin que les citoyens puissent être convaincus de la justesse et de l’efficacité des mesures préconisées.

Dr Christophe Prudhomme

27 novembre 2020 – Reprise de la scolarité des étudiants infirmiers – Une victoire qui en appelle d’autres

1313. Communiqué CGT Santé PACA étudiants infirmiers

De nombreux rassemblements ont eu lieu ces derniers jours dans la région (Marseille, Toulon, Nice…) comme mardi 24 novembre où 600 personnes environ se sont réunies devant le siège de l’ARS PACA (300 étudiants infirmiers et 300 CGT environ). Une délégation a été reçue par la direction de l’ARS.

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